Quelques semaines avant le Ramadan, certains produits de première nécessité connaissent une hausse de prix et d’autres produits vivriers sont devenus rares dans les marchés. La population crie. Aucune réaction de la part du gouvernement n’a été manifestée.
Pendant que le mois de ramadan s’approche, certains produits de première nécessité sont rares dans les marchés : sucre, huile et autres. D’autres produits vivriers notamment les oignons, piments et autres connaissent une hausse de prix dans les marchés. Le kilo d’oignons passe en 1,800 kmf à 2,000 kmf. La population tire la sonnette d’alarme. Maman Saïd Moumine vendeuse des tomates au marché de volo-volo hausse le ton et appelle le gouvernement à mettre en place un plan d’urgence. « Le mois de ramadan est un mois sacré où tout comorien a besoin de se nourrir. Et pourtant certains produits de première nécessité sont devenus rares dans les marchés », a fait savoir Maman Saïd Moumine.
Faisant référence du mois de ramadan de l’année dernière, Maman Saïd Moumine a montré que « cette année est marquée par une crise. Les Comores dépendent de l’extérieur notamment Madagascar et Dar es salam en matière de produits alimentaires. La quantité d’aliments produit dans notre pays est faible. Je crois que le gouvernement doit tenir compte de la situation », a-t-elle exprimé.
Au de-là de la pénurie alimentaire que prévaut le pays actuellement, certains vendeurs profitent le silence du gouvernement et le manque d’une autorité de contrôle des prix pour vendre les produits à des prix exorbitants. « J’estime que le gouvernement a le monopole de contrôle. Les autorités doivent effectuer un contrôle pendant le mois de Ramadan car certains vendeurs augmentent les prix et c’est la population qui en est la victime », dit-elle avant de conclure « le gouvernement doit mettre en place un dispositif de contrôle des prix afin que le ramadan se passe comme les autres années. »
Kamal Saïd Abdou