ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Réunion du comité de pilotage du projet géothermie : Présentation du bilan de 2019-2022 et perspectives de 2023

Les Comores veulent produire leur électricité grâce à la géothermie. Cependant, une réunion du comité de pilotage du « projet Géothermie » a eu lieu, hier mardi, à Moroni. C’est pour présenter le bilan des activités déjà réalisées de 2019-2022 et les perspectives de 2023. Le coordinateur du projet, Omar Ali Saïd a évoqué les textes légaux du projet, étude de faisabilité de la route Bahani-Soufrière (zone du volcan Karthala), et autres. Le suivi des recommandations exigées et la collecte des fonds sont en option.

La géothermie est une source inépuisable d’énergie. Ce constat a été déjà fait à la Réunion. Pourtant, l’île de Ngazidja devrait être la première à produire de l’électricité grâce à son volcan. En effet, le projet géothermique a été élaboré depuis 2019 pour une durée de 6 ans. De ce fait, le comité de pilotage du projet s’est réuni, à Moroni, pour présenter le bilan de 2019-2022. L’occasion, en tout évidence, d’annoncer les perspectives pour 2023.

Devant les journalistes, le coordinateur du projet, Omar Ali Saïd a rappelé la mise en place des textes juridiques et réglementaires du projet. « Depuis la date du démarrage du projet, plusieurs activités ont été réalisées. On peut citer le cadre légal sur l’énergie renouvelable, les lois réglementaires, la finalisation de l’étude de faisabilité de la route Bahani-Soufrière (zone du Karthala), la finition du laboratoire au bureau de géologie, l’installation du Data Center au BGC, entre autres », a évoqué Omar Ali Said.

En ce qui concerne le plan d’action de 2023, le coordinateur a annoncé que le projet suivra les lignes directives déjà annoncées et la mobilisation des ressources financières. « Pour l’année 2023, le projet met en accent sur la revue de recommandations à mi-parcours et la mobilisation des fonds auprès des bailleurs de fonds. Puisque le projet a élaboré un budget de 6.400.000 dollars, sous financement du PNUD et Gef. Et ce montant est insuffisant puisque pour clôturer le projet, il faut un budget estimatif de 53 000.000 de dollars pour les forages exploratoires », a-t-il envisagé. 

Abdoulandhum Ahamada

Laisser un commentaire