ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Santé diabète : Des diabétiques prennent des médicaments sans diagnostique au préalable

La semaine dernière, l’Ong Santé Diabète a organisé, à Mutsamudu (Anjouan), quatre jours d’atelier de formation basé sur « la prévention, diagnostic et la prise en charge du diabète non compliqué ». Le thème abordé était « formation décentralisée du personnel-soignant des postes de santé ». Selon le constat fait par les médecins aux centres hospitaliers, plusieurs patients diabétiques prennent des médicaments traditionnels avec les conséquences qui peuvent en découler.

Face à la menace des problèmes et complications causés par le diabète, l’Ong Santé diabète multiplie sa campagne de sensibilisation de la population comorienne. La semaine dernière, un atelier de formation de quatre jours, a eu lieu à Mutsamudu (Anjouan) sur la formation décentralisée du personnel-soignant des postes de santé. La formation est axée sur la prévention, diagnostic et la prise en charge du diabète non compliqué.

« Quatre jours de formation sur les techniques d’accueil des patients diabétiques et la sensibilisation des patients qui prennent des médicaments traditionnels. Selon un constat fait dans les centres hospitaliers, plusieurs patients préfèrent les médicaments traditionnels or qu’ils ne sont ni analysés ni diagnostiqués », a expliqué Dr Nousrati Ben Ali.

Et elle de poursuivre : « on ne connaît pas les bénéfices de ces médicaments. Les antidiabétiques sont connus par ses dosages appropriés. Et les femmes enceintes possèdent des complications causées par le diabète gestationnel. C’est pourquoi on organise le dépistage massif de la population (par les infirmiers et les médecins)».

De son côté, Dr Ansuffdine précise que l’objectif de cette campagne de sensibilisation est de réduire « le taux de sucre entre 3% sur 1000 patients diabétiques d’ici 2026 ». « Nous devons combattre le diabète dans toutes ses formes. Les médecins pourront sensibiliser les enfants et les enseignants dans les milieux scolaires. Chacun doit contribuer à sa part de responsabilité pour que le pays soit épargné par la gravité de cette maladie », a-t-il dit. 

Abdoulandhum Ahamada

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