ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Santé publique : Des formateurs et étudiants outillés à l’Emsp

Dans le cadre du projet de renforcement de la coopération régionale en santé aux Comores  (Coreg) financé par l’AFD, appuyé par Expertise France,  des formateurs et étudiants en infirmiers et sages-femmes bénéficient une formation de victimologie durant six jours, à l’Emsp. L’objectif de cette formation est de renforcer les ressources en améliorant la formation initiale en victimologie et psycho traumatologie des infirmiers et sages-femmes.

31 étudiants infirmiers, 21 sages-femmes et 8 apprentis formateurs bénéficient une formation de six jours (du 7 au 13 décembre 2022), à l’Emsp, axée sur la victimologie-blessures psychiques, de la santé mentale. Cette formation des formateurs sert à renforcer les ressources en améliorant la formation initiale en victimologie et psycho traumatologie des infirmiers et sages-femmes. C’est à travers le projet Coreg appuyé par Expertise France sous le financement de l’AFD. En guise de reconnaître les efforts déployés par les acteurs de la santé publique et les étudiants (de 3e année), une cérémonie de remise des attestations a eu lieu, hier mardi, à l’Emsp. « Cette formation connaît plusieurs avantages en santé publique, souligne Irina Ismael, agent de santé. Puisque plusieurs patients fréquentent l’hôpital, à cause des plaies et cette formation consiste à accompagner les personnes victimes des blessures-psychiques et essayer de les orienter vers leur guérison. La formation parlait de la victimologie, de l’attachement, des violences et agressions sexuelles, de la sécurité publique et des violences familiales ». Et lui d’ajouter que « les bénéficiaires (formateurs) seront en mesure de former les points focaux des régions du pays ».

Amadou Diallo, chef du projet Santé, à Expertise France, a souligné que cette initiative se fixe uniquement sur « la formation des formateurs ». Mais, la prise en charge des personnes subies par des blessures-psychiques est réservée aux autorités concernées. « Cette initiative est un renforcement des compétences intellectuelles des formateurs et étudiants. Certes, il  y aura un suivi-évaluation mais, nous sommes limités sur la formation des acteurs de santé. La prise en charge des personnes ayant des blessures-psychiques, est réservée au ministère de la santé », a précisé le chef du projet santé.

Abdoulandhum Ahamada

Laisser un commentaire