La situation géographique et la topographie du pays sont parmi les plus vulnérables au climat au monde, et 54,2 % de la population vit dans des zones à risque. Environ 45 % de la population vit juste en dessous du seuil national de pauvreté et 44 %, confrontée à une insécurité alimentaire modérée ou grave, selon une note datant du mois d’avril dernier.
Les Comores sont densément peuplées, avec environ 465 habitants au km2 et 53% de la population âgée de moins de 20 ans. La forte densité de population exerce une pression intense sur les ressources naturelles et l’environnement.
La situation géographique et la topographie du pays sont parmi les plus vulnérables au climat au monde, et 54,2 % de la population vit dans des zones à risque. Environ 45 % de la population vit juste en dessous du seuil national de pauvreté et 44 %, confrontée à une insécurité alimentaire modérée ou grave.
Les enfants comoriens peuvent s’attendre à terminer 8,4 années de scolarité à l’âge de 18 ans. La malnutrition chronique entraîne un retard de croissance chez 31 enfants sur 100. Le système de protection sociale aux Comores progresse, mais son impact est limité en raison d’une couverture insuffisante.
« Ces dernières années, les Comores ont mis en place des programmes de « filet de sécurité » pour aider les ménages très pauvres et contribuer à la réponse aux crises : les programmes de filets de sécurité ont été renforcés pour renforcer la résilience et améliorer le capital humain, et la couverture a été augmentée. Les programmes sont en place depuis 2015 et sont maintenant bien établis, et les résultats et les impacts sont confirmés par des évaluations », lit-on dans la note.
De 2015 à 2019, le projet a été mis en œuvre dans 69 villes, bénéficiant à 4 290 ménages qui étaient impliqués dans l’agriculture, la production de pépinières, de compost, et d’autres activités bénéfiques, entraînant une évolution significative dans ces domaines.
Abdoulandhum Ahamada
