Touchée par la covid-19, l’Union des Comores devrait rattraper et relever les défis cette année. Et cela demande des innovations sur la gouvernance. Chaque membre du gouvernement et/ou patron d’une société doit se pointer la responsabilité afin que le pays sorte la tête de l’eau.
En pleine pandémie de la covid-19 liée à la deuxième souche, laquelle est le variant du coronavirus du Sud Afrique, le gouvernement devrait se montrer fort avec des idées qui pourront l’aider à faire mieux pour les Comores. Pour l’heure, le pays est dans le gouffre. Surmonter tous les défis permettra le bien vivre. Malgré le manque du leadership. Le pays manque de tout. Crise énergétique, crise sanitaire, crise économique, crise éducative… Point d’innovation sur la gouvernance et manque de visibilité sociopolitique pour le développement. Bien que des projets sont lancés, notamment sur les infrastructures routières. Des projets devant permettre la circulation des biens et personnes, et promouvoir l’économie.
Le gouvernement devrait continuer pour faire mieux encore sur les infrastructures puisque certaines routes sont en état piteux. Des nids de poules, de dos d’ânes. Certes le gouvernement ne cesse de mobiliser des fonds pour la construction et la réhabilitation des routes et voiries urbaines, mais beaucoup restent à faire. Des chantiers seront lancés bientôt. Les infrastructures routières, un défi à surmonter encore en 2021.
L’énergie, la priorité du gouvernement ?
Mais, plusieurs défis sont à relever pour cette année. Et cela demande des innovations sur la gouvernance. Chaque membre du gouvernement et/ou patron d’une société doit se pointer la responsabilité afin que le pays sorte la tête de l’eau. On n’est pas sans savoir que le pays est plongé dans le noir il y a de cela deux mois. Le pays n’arrive pas à sauter le pas en matière énergétique. Pourtant, sept milliards ont été investis sur le secteur de l’énergie en 2017. Alors exploiter le fuel lourd permettrait d’en finir avec cette crise énergétique. La mise en place de l’énergie solaire sur l’ensemble du territoire permettrait également d’en émerger et d’attirer les investisseurs. Le secteur énergétique doit s’inscrire aux priorités gouvernementales.
Améliorer la qualité de services de l’éducation
Un autre défi repose sur l’éducation. Du primaire à l’université, tout doit être recadré. Revoir le programme, aménager les salles des classes et les établissements, renforcer les capacités des enseignants et inspecteurs pédagogiques seraient un atout capital pour l’enseignement. Que 2021 ne soit pas une année de grève des enseignants. Investir dans le développement humain, en améliorant la qualité des services d’éducation pour qu’en fin, 2021 soit l’année de l’éducation.
A noter que le chef de l’Etat sur la tribune des Nations Unies lors de la 74ème session de l’Assemblée générale de l’Onu, en 2019, avait souligné que « le thème de notre session touche également un aspect essentiel à savoir, l’éducation de qualité. Les dirigeants de nos pays dans le futur ne seront que ce que nous aurons décidé qu’ils soient. Les jeunes d’aujourd’hui, leaders de demain, ont les yeux rivés vers nous. Ils ont droit à une éducation de qualité, pour faire d’eux des responsables dignes de nos pays. Nous devons assurer le suivi de ces recommandations, pour ainsi donner un sens à nos engagements communs en faveur de nos jeunes. »
Avoir une éducation de qualité nécessite des mesures et dispositifs devant garantir la vie des enseignants. Avoir une éducation de qualité nécessite des formations permanentes aux enseignants. Mais, à cause des bouleversements profonds engendrés par l’évolution technologique, l’école n’est plus en mesure de transmettre aux jeunes d’aujourd’hui toutes les compétences, connaissances et valeurs nécessaires qui leurs sont nécessaires pour bien s’insérer dans la société moderne. L’école, qui est la seule à détenir la connaissance et l’expérience de l’éducation se sent aujourd’hui incapable de le faire à cause du manque de motivation et de moyens.
Des soins médicaux de qualité
Alors que le pays est frappé de plein fouet par la crise sanitaire liée de la covid-19, le gouvernement et les autorités à la crise sont en ligne de mire. Plusieurs efforts sont mis à la disposition malgré les morts à déplorer sur l’ensemble du territoire comorien. Toutefois, l’état de santé de notre pays est malade. C’est un grand défi à relever. Les centres hospitaliers ainsi que les centres de district de santé doivent avoir les équipements nécessaires et les services de qualité pour des soins médicaux de qualité. Améliorer la santé des comoriens est un sujet qui devrait à chaque conseil des ministres, être au menu des discussions. Renforcer les capacités des infirmiers et tout le personnel soignant de toutes les îles est un pas vers l’émergence sanitaire en Union des Comores.
Préserver la survie et l’avenir de l’humanité
Du côté de l’environnement, C’est le chaos. L’environnement est en danger. Aux Comores, la zone côtière et la zone forestière sont menacées alors que l’environnement est un combat pour tous. Protéger l’environnement, c’est préserver la survie et l’avenir de l’humanité. Le climat permet notre survie. Nous devrons manifester notre attachement à la protection et à la valorisation de l’environnement face aux agressions perpétuelles. Le programme de l’émergence de notre pays d’ici 2030 trace la protection de l’environnement. La mise en place d’un système national d’aires protégées terrestres et marines, le renforcement de la résilience du système naturel et humain face aux effets des changements climatiques et la gestion des risques liés aux catastrophes naturels et climatiques restent un grand atout pour l’environnement. Ce patrimoine mérite d’être protégé par tout un chacun sachant que de nombreuses ressources naturelles sont favorables à la croissance économique du pays…
KDBA