ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Université des Comores : « Il n’y aura pas d’élection de président avant l’adoption d’une nouvelle loi »

L’on compte trois ans depuis que l’université des Comores n’a pas officiellement un président élu, pourtant les textes régissant l’université l’exigent. Le syndicat national des enseignants de l’université des Comores ont mainte fois réclamé cette élection du président de l’université. Mais le ministre de l’éducation nationale, Moindjé Mohamed Moussa a déclaré lundi dernier qu’« il n’y aura pas d’élection de président avant l’adoption d’une nouvelle loi ».

Une déclaration précise et ferme. Le ministre de l’éducation nationale, Moindjié Mohamed Moussa n’a pas joué avec les mots au sujet de l’élection du président de l’université des Comores. « Il n’y aura pas d’élection de président de l’université avant l’adoption d’une nouvelle loi», a-t-il déclaré. Et c’est après la mise en examen de l’ancien président de l’Udc, Said Bourhane que l’université est dirigée par un administrateur nommé par décret présidentiel.

Devant la presse, le ministre de l’éducation a annoncé également  la mise en place d’un syndicat du ministère en concertation avec l’administration de l’université,  pour la bienveillance des affaires administratives et les enseignants dans le respect strict du  statut réglementaire de l’université des Comores. « Le gouvernement à travers le ministère de l’éducation se concerte avec l’administration de l’université des Comores dans le respect strict du statut de l’université. L’idée est de travailler ensemble pour donner une image positive à l’université des Comores à l’échelle mondiale », annonce le ministre de l’éducation.

Convaincu que l’institut universitaire de technologie (IUT) a atteint sa limite en  capacité d’accueil  cette année pour cause la fermeture des frontières, le ministre rassure la prise des dispositions utiles devant sortir l’Iut de cette crise, prochainement. « Nous savons tous que les étudiants s’inscrivent à l’Iut par la voie d’un concours. Cette année, les circonstances ont changé la donne, d’autres y sont inscrits  sur dossier. C’est un défi mais il faut accepter que le coronavirus est une crise mondiale qui a changé le quotidien du  monde entier », conclu le ministre de l’éducation.

Nassuf. M. Abdou

Laisser un commentaire