ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Violences basées sur le genre 255 cas en 2018

Le service d’écoute et de la protection des femmes et des enfants victimes des violes de l’ile autonome de Ngazidja a publié son rapport annuel de l’année 2018 la semaine dernière. Un bilan catastrophique a été approuvé, soit un taux de 255 cas.

Une situation plutôt compliquée dans l’ensemble de l’ile. Pourvu que « l’arrangement à l’amiable, quelques liens familiaux avec les agresseurs », tels sont les motifs constatés et qui a monté la propagation de cette crise. L’année 2018, représente une année sombre pour les responsables chargées de cette protection. Les remarques prouvent que seules les filles de 11 à 17 ans sont les plus touchées.  128 cas notés soit 90 agressions sexuelles, 18 grossesses non désirées, 2 mariages forcés, 6 agressions physiques et 12 maltraitances. Et les garçons subissent des actes barbares. Des mineurs de 6 à 10 ans dont 4 ont été agressés sexuellement, 3 ont dû subir des travaux forcés et 15 des maltraitances pendant que les autres de 0 à 5 ans ont noté 17 maltraitances. Comparant les filles aux garçons, ce sont les filles qui sont les plus touchées. Elles sont de 202 personnes enregistrées alors que les garçons sont de 53, victimes des maltraitances.

Parmi les combats engagés pour lutter contre ce fléau, la réalisation urgente, tel que renforcer les institutions dans la différente religion. Un centre de service d’écoute a été inauguré à Foumbouni pour travailler davantage sur cet aspect. Sachant qu’à l’occasion de la journée mondiale de la lutte contre les violences basées sur le genre, l’ensemble des intervenants ont montré qu’il n’est pas question seulement de parler mais de dénoncer les violences pour la protection des mineurs. Ils appellent tout le monde à se solidariser pour réduire les violences.

Halima Hamada

Photo d’archive

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