Un atelier de trois jours, portant révision du document de référence au niveau national, pour la prise en charge holistique des violences basées sur le genre est ouvert hier mercredi à Golden Tulip. Selon Lailati Aboubakari, cheffe de la délégation de la Croix-Rouge française, l’implication de chacun des participants de l’atelier aura un impact car après l’élaboration de ce protocole, des formations s’en suivront au bénéfice des parties prenantes.
Si les femmes sont victimes des violences, les hommes ne sont pas aussi épargnés, selon Dr Saindou Ben Ali Mbaé, directeur général de la santé. A l’en croire, la violence n’est pas seulement physique, il y a aussi la violence morale. « Il faut aussi voir l’impact psychologique que subissent les femmes ou les hommes dont les répercussions de cette dernière sont sérieuses », a-t-il souligné.
Le protocole soumis à l’élaboration est un document élaboré par des experts, qui retrace de façon claire et organisée toutes les étapes à suivre dans la prise en charge aux personnes victimes de violence. « Au niveau du ministère de la santé, nous n’avons pas mal de documents élaborés. Avec l’inspecteur général de la santé, nous sommes en train de vouloir les valider rapidement afin que ces documents puissent être vulgarisés », a-t-il annoncé.
La courbe de violences basées sur le genre reste croissante malgré les engagements pris par les parties prenantes. En 2020, la Croix-Rouge française déléguée auprès du croissant rouge comorien mène ensemble des projets de lutte contre les violences basées sur le genre afin de soutenir les engagements du gouvernement comorien.
Bien que le protocole soit élaboré mais Lailati Aboubakari, cheffe de la délégation de la Croix-Rouge française, a rappelé que ce protocole servira comme un guide harmonisé qui va détailler de manière claire les étapes à respecter pour l’accompagnement d’un survivant des VBG.
Kamal Said Abdou