ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Convention douane et secteur privé : Une synergie pour fluidifier le dédouanement

Le secteur privé et la douane des Comores ont signé mardi dernier une convention de partenariat bipartite en présence de l’Uccia. Les deux parties ont pris des résolutions  à l’Uccia pour résoudre les problèmes rencontrés par les opérateurs économiques et d’apporter des réponses durables au processus de dédouanement, tout en respectant le code de douane comorien.

L’Uccia a également réuni le secteur privé et la douane des Comores pour une signature de convention de partenariat. C’est après avoir constaté les difficultés administratives présentes dans les différents domaines affiliés à la douane comorienne. En réalité, cette convention vient d’assouplir les problèmes rencontrés par les opérateurs économiques dans la démarche de dédouanement des marchandises.

« L’Uccia en partenariat avec les organisations du secteur privé national, le ministère de l’économie et les autorités douanières se sont mis au travail pour trouver une issue aux difficultés que rencontrent les opérateurs économiques dans leurs démarches de dédouanement de leurs marchandises », indique l’union de la chambre de commerce.

Pour rappel, en 2018, l’Uccia a rassemblé du 1er au 3 juillet, la direction des impôts, la douane et les opérateurs économiques pour mener des discussions constructives afin de relancer les activités économiques. Une vingtaine de revendications du secteur privé ont été exposées. Ces trois jours de rencontre ont permis de rétablir la confiance ébranlée par une série des mesures jugées asphyxiantes aux importateurs. L’ancien président de l’Uccia, Ahmed Bazi se sentait satisfait face à la bonne mine qu’il affiché à la sortie de ce troisième round du dialogue public-privé. « Ils ont accepté de faire un effort pour maitriser un peu l’informel qui vient concurrencer de manière déloyale les opérateurs formels », a déclaré ce jour-là, Ahmed Bazi. Malgré ces discussions menées entre le secteur public et privé, les difficultés administratives douanières pèsent toujours.

Abdoulandhum Ahamada

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