ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Visas d’études à Madagascar : Les étudiants comoriens haussent le ton

Une réunion composée d’un mouvement associatif comorien (CECOM,GBCOM) en République de Madagascar  s’est tenue le samedi dernier à la salle de réunion du central Hotel-Tsaralalana.  Les étudiants cherchent les voies et moyens pour se sortir de cette calamité du visa.

La rencontre a regroupé des jeunes hommes et femmes dans la grande île, pour leur sort du visa malgache.  Les étudiants comoriens présents dans cette rencontre ont dénoncé les conditions de vies que traversent les jeunes comoriens notamment sur la question des visas malgaches et l’insécurité.  « Le visa des étudiants comoriens à Madagascar est trop cher. Il peut même avoir plus de 400 euro pour une durée d’un an », ont déploré les étudiants comoriens à Madagascar. Ils ont fait comprendre qu’à plusieurs reprises, les autorités comoriennes ont plaidé auprès des gouvernements malgaches suspensifs. Les promesses de la partie malgache à l’issu de ces entretiens n’ont pas été tenues. La situation n’a pas changé, malgré les négociations effectuées, selon ces étudiants. Des négociations entamées par les deux anciens régimes Malgaches et comoriens qui avaient comme objectif, faciliter la vie des étudiants comorien dans cette grande île.

« Le visa d’entrée à Madagascar en notre faveur est délivré au niveau des frontières pour une validité d’un mois à l’aéroport d’Ivato en Tananarive au lieu de 3 niveaux des frontières de Majanga (aéroport et port). Un geste qui relève d’une approche décalée sur l’application des textes entres les deux provinces s’agissant des ressortissants comoriens », disaient-ils avant d’ajouter que  « malgré les protestations de l’Ambassadeur des Comores à Madagascar, ils ont dénoncé certains problèmes pendant leurs séjours à Madagascar. Nous sommes en outre sur l’épineux problème de la violation de domicile. Pour qu’un étudiant comorien puisse s’inscrire dans les universités, les facultés, les grandes écoles, ce n’est qu’une croix et la bannière. Pour qu’il puisse y accéder, il a besoin d’une autorisation d’embarquement. »

A noter que l’ambassadeur des Comores à Antananarivo parvient parfois à faire passer quelques dossiers. Ces ressortissants de nationalité comorienne ont rappelé l’insécurité qui règne dans ce pays dont deux comoriens sont tués.

H.H

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