ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

119eme commémoration du Cheikh Saïd Mohamed El- Maarouf : L’éternelle reconnaissance de la confrérie Shadhuli

Les fidèles de la confrérie du Mourid Shadhuli ont célébré samedi dernier, à la mosquée de zawiya de Moroni, le 119ème anniversaire après la mort de Saïd Mohamed Ben Cheikh El-Maarouf. Un érudit religieux qui a combattu le charlatanisme aux Comores. L’éternel hommage lui a été rendu à travers les pays de l’Océan indien.

Cela fait juste 119 ans après la mort du Cheikh Saïd Mohamed El-Maarouf. Il est un religieux connu de tous dans la zone Océan indien. Il a œuvré pour un islam tolérant. Samedi dernier, la confrérie Shadhuili lui a rendu un grand hommage. « Nous sommes réunis aujourd’hui, au zawiya Shadhuli de Moroni, pour commémorer la mort de l’icône de la confrérie Shadhuli. Cheikh El-Maarouf est venu quand les Comores étaient colonisées et nous savons que la première des choses à faire pour un colon était de christianiser le pays colonisé par ses missions catholiques », a indiqué Nourdine Salim alias Mazamba enseignant de philosophie.

Selon lui, l’échec de l’entrée du christianisme aux Comores et la triomphe de l’islam, sont le fruit d’une lutte acharnée du Cheikh El-Maarouf et ses confrères. Il a combattu le charlatanisme avec les mêmes modèles et approches afin d’appeler les gens dans la religion musulmane. C’est ce qui a fait de lui sa personnalité. Nourdine Salim précise que le wahhabisme n’est pas une confrérie, mais une idéologie à la fois politique et religieuse au même titre que le schisme.  

« Le Mouride ne se résume pas au chan’inr, c’est une façon de se mettre en relation avec Dieu en profondeur », déclare Nourdine Salim, enseignant de philosophie  

Si la satiété a été retenue comme étant la thématique de cette année, selon l’enseignant de philosophie, c’est une façon de refléter l’image du Cheikh El-Maarouf.  « Nous avons une dette envers Cheikh Saïd Mohamed El-Maarouf, celui qui a orienté notre pays vers la droiture. Je m’intéresse autant aux confréries soufies. On étudie cela dans un chapitre arabo-musulman aux Comores, le soufisme est dedans », conclut-il. 

Nassuf. M. Abdou

 

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