Le deuxième comité de pilotage du projet d’appui aux filières d’exploitation et au développement rural (AFIDEV) s’est tenu, hier à Moroni. Un projet ayant pour finalité principale l’amélioration, la compétitivité, l’organisation et la diversification des filières d’exportation (vanille, ylang-ylang, girofle). Cette rencontre a permis de dresser le bilan des activités réalisées es depuis le démarrage de ce programme et d’examiner les propositions d’actions pour l’année 2023.
Un an et demi depuis le lancement officiel du projet AFIDEV. Le premier comité de pilotage a eu lieu le 25 octobre 2021 à Anjouan dont des avancées ont été enregistrées dans la quête de la compétitivité des filières d’exportation. Cette réunion permet au gouvernement et les partenaires de capitaliser l’expérience, formuler les recommandations pour la conduite des autres activités. Dans ce sens, selon le constat fait, le projet a mis en place une base de données sur 110 opérateurs économiques évoluant dans le secteur de la transformation et l’exportation des produits de 3 filières. Mais aussi, le lancement d’un appel à projets de 2 millions d’euros ouverts aux entreprises et coopératives comoriennes.
En effet, le ministre de l’agriculture, Houmed Msaidié a résumé le bilan de quelques actions menées depuis le lancement de ce projet Afidev. « L’Afidev a mis en place l’office comorien de produits de rente et son opérationnalisation. Le renforcement des capacités techniques des organisations professionnelles, du secteur privé et appui au développement rural et le lancement de l’appel à projets », a-t-il indiqué.
Pour 2023, selon le ministre, le projet Afidev va se focaliser sur l’octroi au financement des lauréats pour leurs projets de transformation, augmenter et sécuriser les volumes et la qualité des productions telles que la distribution des lianes de vanilles aux producteurs, structurer et organiser les organisations professionnelles, accompagner la filière ylang-ylang actuellement en difficultés, améliorer et renforcer le infrastructures. L’ambassadeur de France aux Comores, Sylvain Riquier, constate quant à lui des retards.
“Le projet enregistre des retards. L’équipe du projet doit nous expliquer pourquoi alors que les arbitrages ont été rendus, notamment, sur le choix des tracés”, a-t-il fait savoir.
Abdoulandhum Ahamada