ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

9eme assemblée générale de la Fcas : La Fcas enregistre une baisse de leurs activités en 2021

L’année 2021 était difficile pour la fédération des clubs anti-Sida. Cela a été souligné lors de la 9eme assemblée générale tenue dimanche dernier à Mdé. Et c’est à cause de la pandémie covid-19 que certaines activités ne sont pas réalisées. Bien que d’autres activités aient lieu avec succès pour 2021.

Parmi les activités mises en place par la Fcas figurent la sensibilisation de la population, le dépistage, la sensibilisation sur les violences faites aux femmes, entre autres. « Nous sommes classés parmi les associations qui ont bien travaillé au niveau international, selon un rapport », se réjouit le président de la Fcas. Le contexte sanitaire actuel a ralenti les activités de cette fédération des clubs anti-sida bien que certaines activités aient lieu avec succès. Il s’agit entre autres, des sensibilisations des jeunes, des formations, la distribution des préservatifs et la distribution des kits pour la lutte contre la Covid-19. Selon le président, 60 jeunes sont formés dans la sensibilisation contre le Sida à Ngazidja.

Pour l’année prochaine, la Fcas prévoit des formations pour les journalistes et d’autres activités en faveur des membres. Les organisations de la société civile jouent un rôle important, notamment dans le domaine de la santé dans le pays, selon Dr Nassuri Ahamada, représentant de l’Oms. « Par leurs actes, elles apportent leurs contributions applicables dans le bien-être des populations vulnérables », a-t-il précisé. A en croire le représentant de l’Oms, la proximité des organisations de la société civile avec la population fait qu’elle est souvent en première ligne pour la sensibilisation pour une vie saine. « La Fcas à travers ses cellules dans les régions, sensibilisent les jeunes sur la lutte contre le Vih/ Sida et les IST. C’est une action à saluer car elle contribue à préserver des vies et à l’amélioration de la première cible de 95% de l’Onusida, invitant les pays à prendre les dispositions appropriées pour que 95 % des personnes infectées puissent connaître leurs statuts sérologiques du Vih », a-t-il indiqué.

Kamal Said Abdou

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