Presque deux ans d’emprisonnement d’Abdallah Abdou Hassane (Agwa). Un collectif de soutien pour sa libération a vu le jour, mercredi dernier, à Moroni. Cette initiative vise à franchir toutes les procédures requises pour atteindre la liberté inconditionnelle du président du mouvement mpaka daula ya haki.
Les partisans d’Abdallah Abdou Hassane Agwa se solidarisent pour créer un comité de soutien de sa libération. Bientôt deux ans d’emprisonnement. Les militants de Agwa dénoncent une détention « arbitraire ». Les conférenciers expriment leurs volontés de poursuivre toutes les étapes nécessaires pour la libération de Agwa. « Presque deux ans d’emprisonnement d’Abdallah Abdou Hassane Agwa (le 06 janvier 2022). Des procédures juridiques ont été engagées pour demander sa libération. Désormais, nous avons mis en place un comité de soutien pour la libération immédiate et sans condition de Agwa. Nous allons signer un procès-verbal. Agwa subit un mauvais traitement en prison. Il est condamné injustement », a déclaré Mahamoudou Ali Mohamed, président de l’Anc.
De sa part, Sabikia Ahmed Mze a demandé à la présidente de la Cndhl Sitou Rahadatou de jouer son rôle. « La présidente de la Cndhl doit savoir que Agwa est un être humain comme les autres. Il est père d’une famille. Ses enfants souffrent de deux ans d’emprisonnement illégal. Madame Rahadatou doit jouer son rôle pour faciliter la libération de Agwa », a-t-elle dit.
Pour Me Gérard, avocat de Agwa, s’est réjoui quant à la création d’un tel comité de soutien de son client. « La création de ce comité de soutien de Agwa est un signe de reconnaissance de ses efforts déployés, un signe de patriotisme. Le procès de Agwa ne se limite pas au palais de justice de Moroni. Toutefois, il n’existe pas une loi ni principes fondamentaux qui interdit la création d’un comité de soutien de quelqu’un. Les avocats de Agwa se mobilisent pour la libération de leur client. Mais, il y a des personnes qui interdisent la visite des membres de la famille de Agwa en prison. Agwa est emprisonné par la voie politique et non juridique », a déclaré Me Gérard.
Abdoulandhum Ahamada