Lors d’une conférence de presse au ministère de l’éducation, samedi dernier, l’enfant de Hamahamet, Moindjié Mohamed Moussa a appelé aux hauts cadres de Mbeni à réagir contre l’acte déplorable qu’a subi le président Azali Assoumani à Mbeni. « Où sont les cadres de Mbeni alors que les circonstances les obligent à briser le silence, si non, cela est un signe de leur complicité », demande-t-il.
Alors que le président Azali Assoumani est hué à Mbeni, lors de l’enterrement de l’ancien ministre de la santé, Nassur Mohamed, le ministre de l’éducation et enfant de la région de Hamahamet, Moindjé Mohamed Moussa appelle les cadres de Mbeni à sortir de l’ombre du silence et d’agir en vue de préserver l’image du chef-lieu de Hamahamet.
« L’évènement insoutenable qu’a eu lieu à Mbeni, a déshonoré l’image de notre ville. Cela ne doit pas rester impuni puisque l’image de notre ville est touchée. Les autorités locales doivent réagir afin de préserver l’image de notre ville », a déclaré Moindjié Mohamed Moussa, ministre de l’éducation. Ce dernier estime que « le silence est un signe de complicité de ces autorités. »
« Où est Dr Hamidou Karihila, Dr Abdoulhakim Chakir, Mohamed Ali Soilihi, Kamar Ezaman Mohamed, Cheikh Mouhiddine, et autres ? Il est temps qu’ils brisent le silence car les circonstances les exigent », a-t-il crié. « Si ces derniers gardent le silence, cela nous portera à croire qu’ils font parties du complot qui a discrédité notre région aux yeux du monde », a-t-il dit.
L’enfant de Hamahamet a rappelé ses liens ancestraux avec la ville de Mbeni et recadre Mohamed Abdou Soimadou pour son article paru, vendredi dernier dans Al-watwan. Le ministre rappelle que la délinquance n’est pas un projet pour la société. « Nous ne laisserons pas faire tant que la dignité de notre capitale est touchée », conclu-t-il.
Nassuf. M. Abdou