Le scandale financier impliquant Nazra Saïd Hassani ne cesse de faire réagir les institutions publiques et privées et les entreprises locales et étrangères. Hier mercredi, à travers un communiqué conjoint, la société Huawei et son partenaire local Yasse Multiservices (YMS) précisent que Nazra Saïd Hassani avait la mission principale d’assister Huawei de mener à bien des projets de télécommunications entre Huawei et son partenaire Comores Telecom. Et que Huawei n’a jamais signé un contrat avec Halfate Style.
Ces derniers jours, plusieurs institutions publiques et privées ainsi que des entreprises réagissent vis-à vis de l’affaire présumée d’escroquerie impliquant Nazra Saïd Hassani. À travers un communiqué conjoint, publié, hier dans les réseaux sociaux, la société Huawei et son partenaire local YMS soulignent que Nazra Saïd Hassani avait comme mission d’assurer les projets de telecommunications avec Comores Telecom. Et que sa mission a pris fin le 08 février 2023. « Nazra Saïd Hassani était employée salariée de Yasse Multiservices et au service de Huawei au sein de son office aux Comores. Sa mission principale était d’assister Huawei de mener à bien des projets de telecommunications entre Huawei et son partenaire Comores Telecom. Le 09 janvier 2023, Nazra Saïd Hassani a présenté sa démission pour des raisons personnelles. Ainsi, son contrat de travail avec YMS et son service à l’office de Huawei aux Comores ont pris fin le 08 février 2023 », lit-on dans le communiqué conjoint.
Dans ce même document, la société Huawei se désengage de tout contrat signé avec Halfate Style. Alors, Huawei précise qu’elle n’a jamais eu connaissances de l’existence d’un tel contrat, soulignant qu’il s’agit d’un document falsifié. « Nous avons remarqué qu’un contrat concernant le service IFM signé entre Huawei et Halfate Style a été mentionné par certains medias lors de leurs reportages pendant ces derniers temps.
Huawei tient à clarifier qu’il n’a jamais signé ledit contrat avec Halfate Style », a-t-on précisé. Et de poursuivre : « après avoir mené une enquête interne, Huawei a déterminé qu’il s’agit d’un contrat falsifié avec un faux contenu et un faux cachet de Huawei ».
Abdoulandhum Ahamada