Dans une conférence de presse tenue hier lundi au ministère de l’éducation nationale, le ministre Moindjié Mohamed Moussa met en garde les acteurs d’agression sexuelle dans les milieux scolaires. Le ministre promet d’exclure l’enseignant violeur si toutes les preuves sont réunies.

Aux Comores, le peuple vit une autre crise qui n’est pas celle du coronavirus : les violences sexuelles sur des mineurs. Dans les établissements scolaires, les écoles coraniques, les foyers, les agressions sexuelles connaissent une recrudescence. Choqué par le dernier acte de viol sur une enfant par un responsable d’école, le ministre de l’éducation se projette à en finir avec les viols en milieux scolaires.
Moindjié Mohamed Moussa s’est dit engagé à mettre fin aux agressions sexuelles dans les milieux scolaires et aussi la carrière de l’enseignant violeur si toutes les preuves sont réunies. « C’est d’abord un acte hors la loi, hors de notre tradition ainsi que notre religion. Si jamais toutes les preuves témoignant la culpabilité d’un enseignant agresseur sont réunies, l’enseignant sera catégoriquement exclu avant de passer à autre chose », a annoncé Moindjié Mohamed Moussa, ministre de l’éducation nationale.
Le ministre de l’éducation promet la mise en œuvre des nouvelles structures devant permettre de travailler étroitement et en permanence avec le service d’écoute afin de savoir l’origine de l’agresseur et son statut social si ce dernier serait un enseignant. « Ces pratiques, notamment des élèves entre eux, semblent marqués une certaine violence sexiste quotidienne, pas spectaculaire mais permanente ces derniers temps dans les milieux scolaires », dit-il.
Moindjié Mohamed Moussa hausse le ton et insiste qu’ « il est temps que ces actes prennent fin, car l’éducation ne s’achète pas, mais plutôt elle mérite à celui qui s’est engagé », a conclu le ministre.
Nassuf. M. Abdou