ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Agressions sexuelles : Une soixantaine d’agresseurs devant le juge impartialement dès lundi

De jour en jour, les agressions sexuelles et les actes criminels s’enchaînent. Les citoyens demandent une justice juste qui respecte les normes juridiques. A travers une conférence de presse, hier, le ministère de la justice a promis une justice juste et équitable. Une audience spécifique des agresseurs des mineures et les criminels dès le 10 août prochain.

Le ministère de la justice a pris en compte les cris d’alarme des citoyens. Les agresseurs sexuels sur mineures et les criminels seront jugés sévèrement dès lundi prochain. 61 dossiers seront en coulisses. « Nous avons 61 dossiers à traiter. A Ngazidja, les audiences seront du 10 au 17 de ce mois. Pour les dossiers des criminels, nous avons quatre dossiers du 25 au 28 de ce mois. À Anjouan, l’audience est prévue le 1er septembre pour deux dossiers, et à Moheli, un seul dossier pour le 07 septembre. L’audience sera ouverte en présence des avocats. La drogue est la principale cause des actes criminels et les agressions sexuelles sur mineures », a expliqué Mohamed Houssein Djamalillaili, ministre de la justice.

Un nombre record des prisonniers. « Nous avons 307 dossiers. 174 à la maison d’arrêt  de Moroni dont 111 cas pour agressions sexuelles sur mineures, 108 cas à koki dont 40 agressions sexuelles sur mineures et 25 cas à Badjo dont 12 agressions sexuelles. Nous étudions les sanctions avec les juges. Les audiences seront publiques sauf quelques exceptions. Celui qui sera condamné par exemple à 20 ans purgera sa peine », a insisté le ministre de la justice.

Dans cette foulée, le garde sceau dénonce des irrégularités à la maison d’arrêt : la libération des détenus par voie illégale. « Certains gardes en chef libèrent illégalement des détenus sans ordre d’élargissement. J’ai suspendu deux gardes en chef à cause de violation de la loi. Le 3e travaille sous les ordres de la justice. Celui qui libère un prisonnier sera sanctionné avec son collaborateur. Le juge n’a pas une immunité s’il ne respecte pas la loi. Le juge qui commet une infraction pénale pourrait être radié par le conseil de la magistrature», a promis le ministre.

Abdoulandhum Ahamada

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