Dans le cadre du projet Food-Sec, le ministre de l’agriculture, Houmed Msaidié et l’ambassadeur de France aux Comores, Sylvain Riquier ont effectué, lundi dernier, une visite dans les champs expérimentaux, à Maweni Mbudé. Cette visite permet de visualiser les avancées des travaux déjà réalisés et les défis à relever afin de faciliter les agriculteurs à l’accès à des semences de qualité et à moindre coût. Des bâtiments de stockage des produits, à l’insémination des bovins et des volailles sont construits.
L’Union Européenne (UE) en partenariat avec la commission de l’océan indien ont accordé un programme régional d’appui à la sécurité alimentaire et nutritionnelle du Sud-ouest de l’Océan Indien (SANOI). C’est un projet Food-Sec, visant à relancer la filière régionale de semences et de plants certifiés dans le Sud-ouest de l’Océan indien, adaptés au changement climatique par les producteurs aux besoins alimentaires et nutritionnels.
Dans la foulée, le ministre de l’agriculture, Houmed Msaidié et Sylvain Riquier, ambassadeur de France aux Comores, ont visité les champs expérimentaux à Maweni Mbudé. C’est pour analyser les avancements des travaux déjà réalisés et soulever les problèmes rencontrés pouvant causer un ralentissement de ce projet.
« Après avoir visité les champs des essais, les participants se sont entretenus avec les techniciens sur place. Ces derniers n’ont pas manqué de soulever les défis auxquels ils ont eu à faire face, notamment les réticences de certains producteurs à respecter les protocoles qui ont été mis en place », explique le service de communication du ministère de l’agriculture.
« Les visiteurs ont pu constater de visu, les différents bâtiments dédiés au stockage des produits, à l’insémination des bovins ainsi que celui des volailles. Ils ont pu visiter, par ailleurs, la nouvelle entreprise d’embouteillage Nyora, de l’eau de source qui prend ses racines dans le massif de la grille. Et cette tournée a permis de voir le chemin à parcourir pour que le développement de nos localités soit une réalité tangible », a-t-il renchéri.
Abdoulandhum Ahamada