Dahari en collaboration avec l’INRAPE ont organisé un atelier national de valorisation des innovations agricoles aux Comores. Elle a eu lieu, ce jeudi 10 mars 2022, à la chambre de commerce d’Anjouan. Une visite de site de Dahari, à Pagé, a également eu lieu pour un travail de terrain. L’île de Mayotte est également représentée.
L’atelier est co-organisé par l’ONG Dahari et l’INRAPE et financé par l’Union européenne dans le cadre du projet développement dans l’Union des Comores, d’un modèle agro-écologique productif et résilient au changement climatique mis en œuvre par l’ONG Dahari depuis 2020 suite au cyclone Kenneth.
Environ 40 techniciens de différentes institutions comoriennes et régionales engagées dans la recherche et la vulgarisation agricole ont partagé dans l’atelier, « les résultats de leurs expériences dans les domaines des cultures vivrières et maraîchères agro écologiques ». Ces résultats permettront de renforcer la collaboration entre les acteurs du développement agricole aux Comores et de diffuser plus largement les innovations ayant porté leurs fruits. Les objectifs de cet atelier seraient de promouvoir les résultats des expériences d’accès aux semences vivrières en milieu rural et maraîchage agro écologiques entreprises en Union des Comores, mais également de promouvoir l’échange et renforcer la collaboration entre les acteurs du développement agricole de l’Union des Comores.
L’agriculture du pays n’est pas adaptée aux changements climatiques et selon le secrétaire général du ministère, un laboratoire est en cours de mise en place pour les recherches et que ces ateliers doivent valoriser et innover, notre agriculture pour un meilleur avenir. « Le développement de la population massive doit aussi suivre à une amélioration de nos cultures. Nous devons aller dans une mécanisation des secteurs-clés. Également, penser à aider les agriculteurs, éleveurs et pêcheurs à produire des produits en quantité et de qualité pour permettre la sécurité alimentaire. Aujourd’hui, Dahari et INRAPE travaillent dans ce domaine. Ils contrôlent la qualité et la fiabilité des semences », a-t-il expliqué.
Pour la directrice adjointe de l’Inrape, Farhati Mohamed, « cette activité permet de mettre en lumière les travaux de l’INRAPE. Nos travaux de recherches prennent beaucoup de temps. Nos activités ont des résultats et permettent aux agriculteurs de réduire l’utilisation des pesticides », dit-elle. Elle revient sur l’invitation du lycée Coconi de Mayotte dans l’atelier par Dahari et l’INRAPE. « Nos travaux de recherche demandent une collaboration, de partage de connaissances et de comparaison des résultats. Il se peut que le lycée Coconi fasse les mêmes activités que nous », a-t-elle indiqué.
Ahmed Zaidou