Pour une circulation fluide dans la capitale, la mairie de Moroni a emménagé la place de Kalaweni pour les activités liées à la vente des brochettes. L’inauguration s’est déroulée la semaine dernière. Après les altercations entre la police municipale et les vendeurs de brochettes à Volo volo, le chef de la police municipale, Maarouf Toybou s’explique. 

La mairie de Moroni a désigné le site de Kalaweni comme lieu de vente des brochettes à Moroni. Les raisons de cette délocalisation est de permettre à la fluidité de la circulation des biens et personnes dans la capitale. Une décision qui ne fait pas l’unanimité car, après le lancement de la cérémonie inaugurale, certains vendeurs des brochettes de Volovolo ont tenté, vendredi dernier, de défier la mairie.

Des échauffourées ont eu lieu entre les vendeurs des brochettes et la police municipale. Le bilan est de 4 policiers blessés. Le chef de la police municipale, Maarouf Toybou, a exprimé la détermination de la mairie pour redorer l’image de Moroni.  « Nous avons vécu des moments d’affrontements entre la police municipale et certains vendeurs de brochettes à Volo volo, la nuit du vendredi dernier. Nous n’avons pas usé notre arsenal de défense puisque nous n’avons pas utilisé aucune arme ni gaz lacrymogène. Nous avons essayé de sensibiliser la population sur le danger lié à la vente des brochettes dans les rues. Finalement, 4 policiers ont été agressés », a-t-il expliqué.

Le chef de la police municipale avoue qu’il n’abandonne pas le combat. « L’emménagement de Kalaweni comme principal lieu de vente des brochettes est fait pour décongestionner la capitale. Ainsi de redorer l’image de notre chère capitale. Nous sommes là pour l’image de Moroni », a-t-il insisté. 

Abdoulandhum Ahamada