La 3ème réunion du comité de pilotage du projet d’appui à la mise en place et à l’opérationnalisation de l’assurance maladie généralisée a eu lieu en fin de la semaine. Cette rencontre a réuni les ministères de la santé, de l’intérieur, de l’emploi, des finances et de l’ambassade de France, la CNSPS. C’était pour valider la programmation des activités prévues pour l’année 2023, surtout dans le cadre du lancement du test pilote des prestations de l’assurance maladie.
Il s’agit d’un projet devant permettre au pays de maintenir ou d’élargir l’accès au service de santé essentiel, à la protection financière et à promouvoir la couverture sanitaire universelle en tant que concept unificateur de l’action sanitaire mondiale.
Cette troisième réunion du comité de pilotage est axée sur les activités à lancer en 2023. Selon le ministre de l’emploi, la CNSPS aura besoin de moyens de transport dans ses 3 directions pour mener à bien tout le travail de terrain qui l’attend. « L’idée de lancer une phase de test sur des zones géographiques, avant la généralisation de la prise en charge des soins à toute la population, est primordiale. C’est un bon moyen de voir les lacunes et les améliorations à prendre en compte pour assurer un démarrage effectif de l’assurance maladie généralisée », a déclaré Djanffar Salim Allaoui ministre de l’emploi de la jeunesse et sports.
Et de rappeler que « le rôle du ministère du travail est d’assurer la protection sociale de l’employé, notamment en cas d’accident du travail ou d’arrêt maladie. C’est une mission qui lui est sans équivoque dévolue. Autrement dit et pour être clair, la tutelle du programme de l’assurance maladie généralisée revient au ministère du Travail ».
Dans son allocution, le ministre de l’emploi a fait savoir qu’en vertu des principes de solidarité et d’équité, un système de pourcentage s’impose donc pour fixer la part de cotisation de chacun de ces 2 assurés. « Il me semble par conséquent plus judicieux de prélever, par exemple, 2% des ressources mensuelles, de sorte que le premier assuré aura l’obligation, et non la faculté, de payer 4 000 francs, et le second 1 000 francs. Une meilleure conformité à la loi suppose, à mon sens, que les cotisations soient proportionnelles aux ressources des assurés », a-t-il expliqué.
Abdoulandhum Ahamada