À moins de 16 jours du coup d’envoi de la CAN au Maroc, les Cœlacanthes sont en ordre de bataille. Qualifiés pour la deuxième fois de leur histoire, ils se préparent à marquer les esprits. Une équipe soudée, un sélectionneur ambitieux et des jeunes talents prometteurs pourraient bien leur permettre de créer la surprise face à des adversaires mieux classés et jouant à domicile.
Parmi les 24 nations qualifiées, les Comores attirent tous les regards. Lors des qualifications, les Cœlacanthes n’ont enregistré aucune défaite dans un groupe relevé composé de la Tunisie, Madagascar et la Gambie. Un exploit qui traduit le travail de fond réalisé depuis plusieurs années et la détermination de l’équipe à s’imposer sur la scène africaine.
Privés d’un terrain homologué à domicile, les Cœlacanthes ont dû jouer leurs matchs à l’extérieur, souvent au Maroc. Un avantage inattendu : ils connaissent déjà le climat et certaines installations, et pourront compter sur le soutien des supporters marocains et comoriens. Leur victoire contre la Tunisie à Barekane, au Maroc, en est la preuve.
Le premier match sera sans doute exigeant, mais la confiance règne parmi les supporters. « Lors de la CAN au Cameroun, l’équipe a montré qu’elle pouvait se dépasser malgré les difficultés », rappelle Mohamed Abdou Bacar, fervent supporter. « Le Maroc est redoutable, mais les Cœlacanthes ne sont pas à sous-estimer », ajoute-t-il.
À J-16, l’ambiance monte déjà à Moroni et en France. Des milliers de supporters se rendront à Rabat pour le coup d’envoi, où la rencontre sera suivie par le monde entier et retransmise sur la chaîne nationale ORTC. Les Cœlacanthes sont prêts : le continent attend de voir s’ils peuvent écrire une nouvelle page de leur histoire.
