ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Chambre d’agriculture, éleveur et pêcheur : Le collectif écarte toute division

Le collectif des chambres d’agriculture, d’élevage et de la pêche a indiqué que leurs institutions ne sont pas un lieu d’asile pour des personnes qui se déclarent leaders paysannes pour échapper à la loi réglementaire. Devant les médias jeudi dernier, dans les locaux de la chambre d’agriculture de Ngazidja, les élus des chambres mettent en garde toute action visant à faire échouer cette institution.

Tous les agriculteurs, éleveurs et pêcheurs sont concertés lors de la prise des décisions. Cet argument du collectif des chambres d’agriculture, d’éleveur et pêcheur contredise celui de l’autre camp dirigé par Issam Mhadji.

« Isam Mhadji a menti », déclare Hassani Oumouri qui a représenté les agriculteurs. Issam Mhadji mène une révolution pour faire échouer le bureau afin de lui permettre de modifier les textes reglementaires régissant les chambres. « Il a été à la tête du chambre des agriculteurs pendant dix ans et il n’a rien fait. Aujourd’hui, il veut manipuler quelques agriculteurs, éleveurs et pêcheurs pour renverser le bureau. Nous condamnons cette démarche », a-t-il avancé. De leurs côtés, les élus de cette institution rejettent une action contre les chambres d’agriculture en raison d’une résolution de l’extérieur de la chambre pour faire échouer ces institutions consulaires.

«  Les organisations paysannes devraient s’orienter vers la construction d’un pouvoir paysan, multiforme, capable à la fois de peser la définition et la mise en œuvre des politiques concernant le monde rural, et de préciser la place des agriculteurs dans des sociétés en construction », précisent les conférenciers. Les revendications du camp Isam Mhadji portent sur la légitimité du bureau. Said Mze Youssouf, président des éleveurs appelle ses rivaux à venir élire le bureau s’ils estiment qu’il n’a pas une légitimité. « Les élections de la chambre auront lieu prochainement qu’ils viennent avec leur candidat », déclare-t-il. Les conférenciers rappellent que leurs structures doivent avoir une vision modernisant l’agriculture et une profession organisée qui va prendre en main les reines de son propre développement. Les raisons des agriculteurs sont multiples et explicite et non des modes d’intervention dirigiste des personnes mal intentionnées.

Kamal Said Abdou

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