Malgré la législation en vigueur, les feux de brousse et le déboisement se multiplient dans certaines régions à Ngazidja. Conséquences, diminution des précipitations, sécheresse accrue et risque d’inondation. Par ces phénomènes, Mohamed Soilihi, étudiant en science de l’environnement à Madagascar appelle les autorités compétentes à en finir avec la déforestation et les feux de brousse pour la protection de l’environnement.
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Bien que les Comores disposent d’une législation qui protège l’environnement, certaines personnes détruisent la nature. Les feux de brousse et le déboisement sont monnaie courante dans certaines régions à Ngazidja. Les environnementalistes estiment que ce phénomène fait défaut à l’environnement. « Il y a une diminution conséquente des précipitations dans l’ensemble du territoire et c’est à cause du déboisement dans les forêts », a fait savoir Mohamed Soilihi, étudiant en science de l’environnement à Madagascar.
L’environnementaliste indique qu’il existe une unité spéciale des forces de l’ordre chargées de veiller à la forêt. « C’est pour montrer combien les autres pays d’investissement pour la protection de l’environnement », a-t-il souligné, ajoutant qu’aux Comores, c’est le désordre. Pourtant, au-delà de la diminution des précipitations, le pays est également exposé à d’autres conséquences.
« Il y a le risque d’une éruption volcanique. Nous sommes dans un pays insulaire, si on continue à déboiser la forêt, le pays court le risque de subir des inondations », a-t-il expliqué. Mohamed Soilihi interpelle tout le monde à la protection de la nature. « Nous devons appliquer la législation en vigueur pour notre bien et pour le bien des générations futures », a-t-il déclaré.
L’étudiant appelle à la sensibilisation des nouvelles générations au respect et à la protection des forêts. Puisque selon lui, les contrevenants ne se rendent pas compte des conséquences liées à la destruction de l’environnement. À l’en croire, « agir très vite avant que ça soit trop tard est la meilleure façon de protéger notre pays. »
Kamal Saïd Abdou