ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Circulation routière   : Les chauffeurs de Badjni sensibilisés sur les dangers de l’excès de vitesse

La route nationale (RN2) Moroni-Fumbuni accuse plusieurs accidents de voitures. Un constat alarmant car le nombre des décès et blessés est croissant. Face à cela, la gendarmerie nationale en collaboration avec Wusukani wa masiwa ont lancé une campagne de sensibilisation pour les cellules des chauffeurs de Badjni. Le but est de convaincre les usagers à réduire l’excès de vitesse afin de diminuer le nombre d’accidents.

Plusieurs accidents de voitures ont été recensés sur la route nationale Moroni-Fumbuni. Au cours de ces deux dernières semaines, l’on apprend que deux accidents ont causé plusieurs victimes. Sur ce, la gendarmerie nationale avec Wusukani wa masiwa mènent une campagne de sensibilisation des chauffeurs de Badjini. Car selon eux, « mieux vaut prévenir que guérir ».

Et samedi dernier, à la gare du Sud (Karthala), les chauffeurs de la ligne de Badjni ont été sensibilisés sur la circulation routière. Le mot d’ordre est orienté vers la réduction de l’excès de vitesse, principal danger en matière de transport routier. « Plusieurs cas d’accidents ont été signalés dans la ligne Badjini-Moroni. Le constat est grave. Afin de sauver la vie des passagers et des chauffeurs, il est désormais interdit de rouler avec excès de vitesse.  Conduire au centre d’un village, le chauffeur doit rouler à une vitesse de 40 à 50 km/h. Et entre deux villes, la vitesse ne doit pas dépasser, à la limite, 70 km/h. Des panneaux de signalisation seront affichés pour titre d’indication de vitesse. Et le chauffeur ne doit pas conduire la voiture en état d’ivresse. Les passagers ont le droit de refuser », a expliqué la sécurité routière.

Des sanctions et amendes ont été annoncées pour les contrevenants. « Le non-respect de ces consignes, cela provoque des conséquences majeures : des sanctions et des amendes. En plus, les trottoirs ne sont pas des lieux de stationnement des voitures. Et à la fin, nous allons faire le bilan annuel », indique-t-il. 

Abdoulandhum Ahamada

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