ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

JIOI 2027 aux Comores : Abdillah Mzé Msa appelle à la synergie des autorités

Alors que la prochaine édition des JIOI de 2027 est confiée à l’Union des Comores, l’ancien président du comité olympique, Abdillah Mzé Msa exhorte l’engagement du gouvernement, le changement des mentalités, l’expertise ainsi que le budget pour gagner ce pari.  Mais cela demande la synergie du comité olympique et du gouvernement. 

Les Comores rateront-elles, pour la 5ème fois l’occasion d’organiser les jeux des îles de l’océan indien en 2027 ? L’inquiétude n’est pas exclue au regard du retard que le pays a pris en matière d’infrastructures sportives. Dans une conférence de presse tenue, mardi dernier, l’ancien président du comité olympique, Abdillah Mzé Msa a mis en évidence quatre priorités ambitieuses si le pays tient à abriter le prestigieux événement sportif zonal.

« L’organisation des jeux des îles aux Comores, c’est un rêve qui peut être rendu réel si le gouvernement s’engage à faire ces jeux là une cause nationale. Cela dépend également du changement de nos mentalités, que nous acceptions un minimum de sacrifice, d’adversité, de résilience s’il le faut », a déclaré Abdillah Mzé Msa, inspecteur général du ministère de la jeunesse et des sports.

Cet ancien président du Cosic privilège d’autres priorités indispensables devant permettre le pays à atteindre les objectifs fixés. « Quatre ans c’est peu. L’on peut dire qu’on a largement le temps pour que le comité olympique et le gouvernement comorien se coordonnent à tisser des relations conjointes à la recherche des partenaires internationaux afin de mobiliser les fonds nécessaires et de l’expertise pour la mise en place de toutes les logistiques importantes dans les meilleurs délais », insiste-t-il.  

Ce vétéran du monde des sports a par ailleurs regretté le fait que le pays s’est vu refuser pour la énième fois, les jeux, faute de moyens financiers. Abdillah Mzé Msa reste toutefois confiant que, cela est possible si le pays se donne la volonté de vouloir faire. « C’était regrettable qu’en 1993, 1998, 2007 et 2015 quand nous avions cédé le drapeau des jeux des îles, à d’autres pays. Rien n’indique pour le moment que le pays ait les épaules pour organiser un tel événement, mais s’il tient vraiment à cela, aucun obstacle ne peut leur résister », conclut-il. 

Nassuf. M. Abdou

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