La commission de l’océan indien (COI) s’est réunie pour un séminaire d’échanges sur trois principaux thèmes. Il s’agit du rôle de la communauté internationale dans les processus électoraux, le rôle de la COI dans la diplomatie préventive et les mesures d’atténuation des risques dans l’organisation des élections.
Cette conférence se veut surtout un lieu de rencontre, un espace de dialogue entre les participants, dont trois acteurs distincts et incontournables des élections, et ces conférenciers qui permettront des échanges autour des questions liées aux mandats des commissions électorales, de la liberté d’information, et le droit de participation. Des enjeux au cour des mandats et des responsabilités de tous ces acteurs et des opportunités pour renforcer la connaissance mutuelle, l’empathie et la culture de paix dans l’océan indien.
Selon le secrétaire général de la COI, P. Velayoudom Marimoutou, le projet gouvernance, paix et stabilité (GPS) s’inscrit non seulement dans la mise en œuvre des décisions de nos instances décisionnelles et du plan de développement stratégique qui renforce la mission de promotion de la paix et la stabilité régionale, mais dans un cadre de consolidation indianocéanie de paix.
« Cette conférence est donc un temps de débat et d’intelligence collective, qui pourrait initier une dynamique renforcée de promotion de la culture démocratique à l’heure où plusieurs de nos Etats membres se préparent à des nouvelles échéances électorales », a-t-il déclaré en vidéo conférence. Et lui d’ajouter : « il est ainsi heureux que nous puissions collaborer pleinement avec les membres du réseau électoral de l’océan indien (REOI) à cette fin ».
De son côté, l’ancien secrétaire général de cette organisation régionale de l’océan indien, Hamada Mmadi Bolero a rappelé qu’il n’y a pas de développement sans stabilité et que les processus électoraux sont à la fois un luxe et une absolue nécessité.
Nassuf. M. Abdou