ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Commune de Moroni : La police municipale a confisqué les marchandises des commerçants

La mairie de la commune de Moroni veut instaurer de l’ordre dans la capitale des Comores. En effet, les commerçants et marchands ambulants des marchés publics de Moroni sont obligés de respecter les consignes. À la grande surprise, hier mardi, la police municipale de Moroni est intervenue au petit marché de la capitale. Leur but est de ramasser les marchandises et produits installés dans les trottoirs du petit marché de Moroni. Une décision mal vue auprès des commerçants.

Après avoir interdit aux pêcheurs d’installer leurs produits au bord du port de Moroni, la mairie de Moroni a interdit également le dépôt des marchandises et produits alimentaires dans les trottoirs des marchés publics de Moroni. L’idée est de faciliter le passage des piétons et instaurer l’ordre aux marchés publics. En effet, la police municipale de Moroni a, hier mardi, intervenu brusquement, au petit marché de Moroni. Une descente qui a emballé les commerçants et les marchands ambulants. Puisque les policiers ont effectué une opération de ramassage de tous les produits alimentaires, vestimentaires ou marchandises installés dans les trottoirs.

En clair, les vêtements, les produits agricoles et cuisiniers, entre autres, sont jetés dans leurs voitures à destination peu connue. Car, selon les forces de l’ordre, « les commerçants n’ont pas respecté les consignes données par les autorités communales ».

Entre-temps, la décision n’est pas, bien sûr, à la portée des commerçants. Impuissants, ils criaient haut, pour exprimer leurs désarrois et critiquent le fonctionnement et l’administration de la mairie. « Je pense que la mairie de Moroni veut semer de la zizanie dans la capitale des Comores. De jour en jour, ils nous donnent des ordres à l’encontre du public. Pourquoi ces hommes armés ont ramassé nos biens en plein ramadan ? Ont-ils le culot de réagir ainsi ? Ce n’est pas logique de jeter nos produits et vêtements dans leurs voitures. Où vont-ils ? », se demandent-ils.

Abdoulandhum Ahamada

 

Laisser un commentaire