Accueil / SOCIÉTÉ / Conflit foncier au lycée de Moroni : Les enseignants  lancent une dernière sommation

Conflit foncier au lycée de Moroni : Les enseignants  lancent une dernière sommation

Après avoir constaté le silence total du gouvernement au sujet de l’occupation illégale  des parcelles de terrain appartenant au Lycée de Moroni, les enseignants sont prêts à user de la force si d’ici un mois ces occupants n’ont pas quitté les terrains. Cette déclaration a été faite samedi dernier au lycée de Moroni devant la presse. La justice soutient-t-elle cette occupation « illégale » des terrains appartenant au lycée de Moroni ?

Il s’agit d’une affaire qui concerne l’occupation sans contrat des terrains du Lycée de Moroni.  Une affaire qui a valu la condamnation du proviseur dudit  lycée pour avoir dénoncer cette occupation « illégale ». « Il y a ceux qui ont des contrats mais d’autres qui n’ont pas de contrats et refusent de quitter ces terrains. Le proviseur du lycée et son personnel après plusieurs recours légaux devant la justice n’ont pas obtenu gain de cause. Les enseignants  regrettent le silence manifesté par le gouvernement comorien », regrettent les enseignants du LSM.

Un proche du régime serait parmi les occupants. Les enseignants lancent une dernière sommation aux occupants de quitter les terrains. « Nous sommes obligés d’user la force si d’ici un mois ces occupants refusent de quitter le terrain. La justice qui devait assurer l’équilibre dans cette affaire s’est transformée en juge et partie. Nous savons que la justice soutient ces personnes-là », déplore Abdou El-Madjid Ahmed, un des enseignants du Lycée de Moroni. Celui-ci a rappelé que ces terrains sont déjà dans un projet du lycée. En réalité, « un homme averti en vaut deux », dit l’adage. Les enseignants  sont solidaires  et déterminés. Ils rappellent en effet que la responsabilité des conséquences à venir doit être partagée. « On ne va pas baisser les bras, c’est un bien que nous avons hérité de nos prédécesseurs. Nous devons aussi laisser  ces biens aux générations futures »,  conclut Mohamed Ali Mdroimdji. 

Kamal Said Abdou

Répondre

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

error: Content is protected !!