L’Association pour le Rapprochement France-Comores (ARFC) accompagne le gouvernement contre le coronavirus. Cette association a distribué 400 masques aux citoyens en vue de se protéger contre la propagation du Covid-19, en Union des Comores.
L’Association pour le Rapprochement France-Comores(ARFC) combat le Coronavirus. Depuis hier, certains citoyens ont commencé à bénéficier des masques de protection. Une action d’aide humanitaire. « Nous avons choisi de fabriquer ces 400 masques en Union des Comores en vue de soutenir les personnes qui n’ont pas la capacité d’obtenir des masques et aussi une manière d’aider les couturiers comoriens. Cette initiative est parvenue du budget de l’association », a déclaré Abdou Mohamed Ahmed, président de l’ARFC.
Concernant le rôle que joue l’association aux Comores, elle a l’intérêt de faciliter les citoyens dans les démarches administratives auprès de l’ambassade de France. « Nous avons abordé une stratégie de diminution de la file d’attente devant l’ambassade de France : facilitation des processus de démarche sur les papiers administratifs. De plus, en cas de procédure d’inscription universitaire, nous accompagnons les étudiants comoriens à la recherche des Universités françaises », a interpellé Abdou Mohamed Ahmed, Président de l’association.
« Nous sommes dans une phase de multiplication des formations de passerelle linguistique avisée, professionnelle, pour le but d’aider les personnes de bas niveau de la langue française », a annoncé le président. Et lui d’ajouter que : « à l’alliance française, nous avons introduit une méthode d’apprentissage de la langue étrangère pour faciliter les connaissances des jeunes comoriens ».
Pour Abderemane Mzé Mbaba, formateur pour l’alphabétisation des jeunes apprentis, l’alphabétisation des jeunes est une manière de rehausser les connaissances intellectuelles des jeunes dans leur domaine de formation, selon leur choix. « Les jeunes apprentis doivent avoir des connaissances sur l’alphabétisation fonctionnelle. C’est-à-dire, ces jeunes apprentis ont le droit de connaitre par exemple, les devis, les matériels de construction des bâtiments tels que les marteaux, les mesures de surfaces, les dimensions des maisons, et autres », a-t-il expliqué.
Abdoulandhum Ahamada