ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Covid-19 à Mwali : Le député Ahamada Baco répond à Mansour Kamardine

Via une vidéo publiée sur l’antenne de Mayotte Première, hier,  le député républicain de Mayotte, Mansour Kamardine s’est dit déçu au sujet du refus de l’aide mahoraise au gouvernement comorien pour Mohéli. Le vice-président de l’Assemblée nationale, Mohamed Ahamada Baco juge ces propos haineux, déplacés et provocateurs à plusieurs égards. 

Les propos du député mahorais, Mansour Kamardine relayés dans l’antenne de Mayotte Première ont choqué le gouvernement comorien. Le vice-président de l’Assemblée nationale, Mohamed Ahamada Baco qualifie ces propos de « haineux, déplacés et provocateurs à plusieurs égards. » Puisque selon lui, Mayotte est comorienne, une partie du territoire national. « Nous ignorons que Mayotte, une partie de notre territoire national, quoi qu’administrée, de manière unilatérale par la France, et qui vit sous la coupe de la France, possédait des moyens de venir en aide à qui que ce soit, surtout à un pays souverain, qui a plusieurs partenaires au développement, tant sur le plan bilatéral que multilatéral », a déclaré le vice-président de l’Assemblée nationale.

Mohamed Ahamada Baco précise que Mayotte ne possède qu’une seule partenaire, la France. « Mayotte est une île comorienne qui aurait pu, à l’instar de ses îles sœurs, bénéficier de ces apports, n’eut été son statut qui lui ferme ces portes. C’est dire en un mot que notre île sœur Mayotte, fort malheureusement, n’a comme unique bailleur à son développement, que la France, la France, et rien que la France », a-t-il évoqué.

Mansour Kamardine a évoqué une mauvaise gestion des aides aux Comores notamment les tests antigéniques en provenance de Mayotte. Le vice-président a précisé que Kamardine n’est pas mieux placé à évaluer la bonne ou mauvaise gouvernance de ce que les Comores bénéficient. « En conséquence et au regard du statut actuel qui est celui de Mayotte, il ne lui revient pas d’évaluer la bonne ou mauvaise gouvernance de ce que les Comores bénéficient en terme de coopération internationale. C’est plutôt la France, considérée, à tort ou à raison, comme le premier partenaire des Comores », a-t-il répondu.

Abdoulandhum Ahamada

 

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