Suite à la recrudescence de nombre des cas du Coronavirus en Union des Comores, le président de la République a, hier, annoncé des mesures de durcissement pour endiguer la propagation rapide de la deuxième vague du Coronavirus. Couvre-feu de 20h à 5h, les mosquées, et les plages fermées, les cérémonies religieuses et coutumières interdites et le port des masques obligatoire en lieu public.
Le mois dernier, le chef de l’Etat, Azali Assoumani a allégé certaines mesures barrières contre le Coronavirus. L’idée est de faciliter la vie quotidienne des citoyens tout en respectant le port des masques, la distanciation physique et le lavage régulier des mains. Mais, à l’arrivée du nouveau variant sud-africain en Union des Comores, la situation est devenue inquiétante. Le nombre de décès s’accentue de jour en jour. Hier, à Beit-Salam, le président de la république revient sur sa décision en reprenant des nouvelles mesures de durcissement en vue de stopper la contamination du virus. « Les mosquées, les plages sont fermées. Les cérémonies coutumières et religieuses sont interdites. Le couvre-feu est de 20 heures à 5heures du matin. Du lundi au samedi, les marchés publics sont autorisés à exercer les activités commerciales jusqu’à 16 heures. Le dimanche est une journée de désinfection des marchés. Le port des masques, le lavage régulier des mains sont obligatoires également pour le respect de la distanciation physique », a annoncé le président de la République.
Lors d’une conférence de presse de la commission de lutte contre la Covid-19 à Beit-Salam, hier, la ministre de la santé a appelé les citoyens à respecter les consignes et les directives prises par le gouvernement. Selon la ministre, le respect de ces consignes permettra à réduire la propagation rapide de cette maladie. « Le président de la République a annoncé les nouvelles mesures barrières auprès des citoyens. Nous sommes appelés à respecter scrupuleusement ces mesures pour stopper la contamination de la maladie. Tout le monde doit prendre sa part de responsabilité, à la maison, dans la rue, entre autres. Le port des masques est obligatoire », a-t-elle insisté.
Abdoulandhum Ahamada