Le gouvernorat de Ngazidja avec l’association Ulanga et Africolor, les maires de l’ile de Ngazidja, et autres, ont organisé une semaine culturelle du festival des communes, suivant la journée mondiale de la culture africaine, dimanche 24 janvier 2021. Une occasion en or pour les participants à ce concours de développer les talents cachés pour la culture comorienne.
Samedi dernier, le gouvernorat de Ngazidja et les différentes communes, en présence de l’association Ulanga et Africolor ont tenu, à Mrodjou, une rencontre pour réfléchir au sujet du festival des communes. L’idée de pérenniser les communes suivants les différents pistes, de renforcer les capacités sur la culture et à l’administration culturelle et aux projets culturels ont formé l’objet principal de la rencontre. « La réunion entre les maires, le gouvernorat de Ngazidja, l’association Ulanga et Africolor s’est bien déroulée en terme d’organisation. Cette semaine est réservée à des activités festivales relatives à la culture comorienne. Madame la gouverneure et le président de l’association Ulanga ont annoncé plusieurs actons d’avenir après le déroulement de ces événements. Le gouvernorat et les maires réfléchissent à pérenniser les communes. Raison pour laquelle, la gouverneure a annoncé les pistes en terme de lieux, de culture, et de renforcer les formations et l’administration culturelle et les projets culturels qui permettent d’avoir un langage commun et des projets pour chacune des communes au service de la population comorienne et des artistes », a déclaré le président de l’association Africolor, Sebastien Lagane.
Concernant le processus d’organisation du festival des Communes, en terme de sécurité sanitaire et des valeurs de la culture comorienne, le président de l’association Ulanga, Dr Ouledi Ahmed a montré que le protocole sanitaire est suivi et les Comores ont découvert « des talents cachés ». « Tous les processus ont été bien organisés, il nous reste la grande finale. Une leçon à titrer à travers ce festival des communes : le gouvernorat de Ngazidja a fait l’objet de reconnaitre que la culture est un levier important au même niveau que l’économie et les produits de rentes. Car, beaucoup de pays dans le monde ont montré un niveau de développement en tenant compte de la culture et aux valeurs culturelles. Ce festival marque l’histoire des Comores puisque depuis l’indépendance, on n’a jamais eu de politique culturelle développée. Mais, peut-être sur la base d’organisation festival, on va développer des activités politiques en faveur de la culture et en même temps favoriser les jeunes artistes à se promouvoir à faire de la culture un métier. Donc, la culture, un métier de développement », a expliqué le président d’Ulanga. Et d’ajouter : « les mesures barrières ont été respectées durant ce festival des communes puisque nous traversons une période difficile de crise sanitaire. Un prélèvement de la température et le protocole sanitaire, en bref, sont respectés ».
Le même jour, sur cette même occasion, le gouvernorat de Ngazidja et les membres de ces deux associations sus-citées notamment Ulanga et Africolor ont participé, à l’hôtel Golden Tulip pour le concours du festival des communes de la cuisine comorienne. Une occasion pour la gouverneure de Ngazidja de montrer l’importance de l’organisation d’un tel événement culturel. « Cet événement (festival des communes) justifie l’importance de la culture des Comores. 400 à 500 participants ont montré leurs talents de la culture. Chaque comorien doit se glorifier face à ses valeurs culturelles. Les enfants comprendront la culture et les valeurs traditionnelles. Espérons que cet événement sera intégré dans l’océan indien. Les maires ont contribué beaucoup face à cet événement. Des formations de la culture dans les communes seront un atout.
Le festival des Communes a commencé mardi dernier. La danse traditionnelle, l’art de la parole, la danse urbaine et la cuisine traditionnelle étaient les principales activités qui composent le festival.
Abdoulandhum Ahamada