ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Youssoufa Mohamed Ali : « La fermeture des écoles demande des éléments scientifiques et statistiques »

Face à la propagation rapide de la covi-19, certaines mesures ont été prises par le chef de l’Etat. L’on note l’interdiction des rassemblements, des plages, des mosquées, l’interdiction des grands mariages et non la fermeture des écoles. Quant à la fermeture des établissements scolaires selon Belou, à travers une conférence de presse tenue hier à Retaj, il fallait avoir des éléments scientifiques et statistiques afin de prendre une telle décision.

La Crc devant la presse à l’hôtel Le Retaj Moroni

Les festivités culturelles et religieuses, les mosquées sont fermées ainsi que les lieux publics, cela a été annoncé par le chef de l’Etat. Le secrétaire général du parti Crc précise qu’il ne s’agit pas d’une décision à prendre à la hâte. Et les écoles ? « Il faut que la décision soit motivée par des éléments scientifiques et statistiques afin d’en décider », mentionne Youssoufa Mohamed Ali. Le gouvernement lutte contre la propagation de la covid-19. « D’ici jeudi prochain, nous attendons l’arrivée des tests dont les marchés et les établissements scolaires sont les endroits visés en priorité », précise le directeur de cabinet chargé de la défense qui ajoute qu’il faut attendre au moins 10 jours pour pouvoir faire l’évaluation de la situation dans les établissements scolaires.

Revenant sur la propagation du virus et l’état actuel de la maladie, le directeur de cabinet chargé de la défense rappelle que la maladie n’a pas de limite et ne distingue personne. « Il faut doubler la vigilance, respecter les meures barrières et surtout respecter les conditions hygiéniques pour être en bonne santé. Des présidents, des ministres et hautes autorités  du monde ont attrapés cette maladie. Il ne faut surtout pas politiser cette question. Il ne s’agit pas une question du gouvernement ni de l’opposition. Nous devons nous réunir tous dans la sensibilisation contre cette maladie », insiste le directeur de Cabinet à la présidence. Selon lui, cette nouvelle variante est très dangereuse. « 12 mois de crise avec 7 morts à déplorer. Avec cette nouvelle variante, on compte déjà plus de 70 morts en un mois », conclut Belou.

Kamal Saïd Abdou

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