La quatrième cohorte dite bis a démarré sur l’ensemble du territoire national après que les agents de l’administration publique se sont vus accorder un congé pour une immunité collective. De cette foulée, un contrôle du pass sanitaire dans les lieux de rassemblements est mené par les forces de l’ordre à Anjouan. Comme ça, il était obligé par le chef de l’Etat dans son décret.
Du matin au soir, les forces de l’ordre sont à pied d’œuvre pour le contrôle du pass sanitaire. Les entrées et les sorties de toute l’île sont contrôlées. Dans les banques, les marchés, le transport en commun, les lieux de rassemblement, la carte vaccinale est obligée à Anjouan. Selon une source policière, la journée de vendredi au barrage de Mirontsy à l’entrée Est de Mutsamudu, 59 personnes n’ont pas terminé leurs doses. « Nous avons plusieurs barrages aux quatre coins de l’île. Nous allons travailler encore les jours à venir jusqu’à la fin de la journée du lundi pour que le lendemain, tout le monde puisse reprendre ses activités quotidiennes », a-t-il dit.
« Le congé payé à baisser le trafic dans la capitale. Il reste néanmoins, plusieurs personnes qui viennent pour des dossiers administratifs et des courses vu la baisse de ce trafic », témoigne Ibrahim Mohamed, chauffeur. « Je demande toujours la carte de vaccination et le port du masque à mes passagers. Le contrôle est strict. On m’a arrêté sur le trajet Domoni – Mutsamudu, à plusieurs reprises. J’ai vu des personnes se faire vacciner sur place après qu’ils ont été empêchés de circuler. Je fais ce contrôle car je ne veux pas que mes passagers soient descendus de la voiture. C’est mon gagne-pain. Et la vaccination, c’est la santé de tous », ajoute-t-il. La vaccination reste néanmoins obligatoire. Les difficultés se posent pour la personne qui n’a pas atteint les 18 ans.
Ahmed Zaidou