ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Crise énergétique : Les micros entreprises risquent de baisser les rideaux 

Les grosses entreprises ne sont pas les seules à être touchées par la crise. Les micros entreprises sont les plus impactées par les délestages. Elles risquent de baisser les rideaux. Foundi Ali, propriétaire d’un atelier de soudure, lance un SOS au gouvernement.

Les ateliers de soudure, comme les autres ateliers de menuiserie sont plus affectés par la crise énergétique. Les épiceries fonctionnent également au ralenti. Toutes les micros entreprises ne reçoivent le courant que quelques heures dans la journée. Parfois de 17h ou 22h jusqu’à 6h du matin.  Ce qui freine leurs activités. Ce phénomène est presque général.

Foundi Ali, propriétaire d’un atelier de soudure sis à Sahara explique les conséquences les conséquences qui découlent par à ses activités. « Nous sommes plus touchés par la crise. Nos activités tournent au ralenti. On ne reçoit le courant que quelques heures par jour », regrette ce propriétaire de l’atelier de soudure.

Malgré les millions injectés par le gouvernement comorien en vue de mettre fin à la crise énergétique, Foundi Ali pointe du doigt la Sonelec. A l’en croire, Sonelec est une vache à lait. « Les responsables de cette société ne sont pas là pour répondre aux attentes de la population. Ils sont là pour remplir leurs poches et jouer leur va-tout. Le gouvernement fait de son mieux pour que la population ait de l’électricité malgré l’incompétence des dirigeants de ladite société », accuse-t-il.

La solution pour mettre fin aux délestages n’est pas l’achat des moteurs électrogènes, selon lui. « La solution est de remplacer ces responsables à la tête de cette société d’État », préconise-t-il.

Le propriétaire de l’atelier rappelle que l’énergie est le poumon de l’économie. Les délestages récurrents impactent considérablement les micros entreprises qui les exposent à des risques de fermeture. Foundi Ali tire la sonnette d’alarme et appelle le gouvernement à mettre en place une vraie politique énergétique pour sauver l’économie du pays.

A l’entendre, le secteur informel joue un rôle important dans la croissance économique du pays. 

Kamal Said Abdou

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