ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Enseignement : Les enseignants annoncent un préavis de grève

Alors que certaines de leurs revendications n’ont pas été honorées malgré le protocole d’accord signé avec le gouvernement, la fédération des syndicats pour l’éducation nationale annonce une grève illimitée dès le 17 novembre prochain s’ils n’ont pas eu de cause. Une grève qui interviendrait après un mois de la rentrée scolaire.

Les enseignants attendent toujours le respect du   protocole d’accord signé sur les nouvelles grilles indiciaires, avancements, entre autres.  Devant la presse, le secrétaire général de la fédération des syndicats pour l’éducation nationale, Moussa Mfounguliyé annonce une grève illimitée à partir du 17 novembre prochain à condition que leurs revendications obtiennent gain de cause. « L’objectif est d’informer d’abord, nos militants mais aussi à la population comorienne que, très malheureusement le protocole d’accord qui a été signé entre le gouvernement comorien et le syndicat est en souffrance. Pour cette raison, on a attendu, on a patienté en espérant que le gouvernement allait respecter ses engagements envers nous, en vain. Donc d’ici jeudi, nous allons adresser un préavis de grève au ministère de l’Éducation nationale et la fonction publique comme quoi, nous allons travailler jusqu’au 16 novembre, si à partir de là, nos revendications ne sont pas respectées, nous serons obligés de déclencher une grève illimitée », a-t-il annoncé.

Moussa Mfoungouliyé dénonce une « injustice » que subit le corps de l’enseignement tandis que, regrette-t-il, certains domaines, notamment le corps médical, leurs engagements se voient honorer et régulariser par l’Etat.

Parlant des recrutements des enseignants, le secrétaire général de la fédération des syndicats pour l’éducation nationale n’y va pas par quatre chemins pour fustiger ladite note. Selon lui, il ne devrait pas se faire sans la concertation des syndicats. « La note pour le concours de recrutement des enseignants est nulle et non avenue, car elle ne respecte pas le cadre légal de la fonction publique sur les critères et conditions de recrutement. Les recrutements doivent se faire sur la base des compétences mais pas pour des fins politiques », conclut-il.  

Nassuf. M. Abdou

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