En marge de la 7eme édition du festival international de slam-poésie, qui se tient du 1er au 15 octobre, en Acadi Macton au Canada, les Comores sont représentées par le jeune slameur Rahim Elhad. Celui qui se nomme, le parolier du Karthala, sa prestation est attendue dimanche prochain et il compte conquérir les cœurs du monde de slam.
Depuis dimanche 1er octobre, les yeux du monde passionné de slam sont braqués vers le Canada, dans le cadre de la 7ème édition du festival international de slam-poésie. Étant une étoile qui brille à mille feux, les Comores verront leur drapeau représenté par le jeune slameur, Rahim Elhad. Contraint à s’abstenir du calendrier au programme du festival en raison de sa santé peu affaiblie, l’étoile montante de la poésie portera haut le drapeau comorien pour prouver son rare talent, dimanche prochain.
Joint au téléphone, le parolier du Karthala se veut rassurant en dépit de sa santé. « Je suis arrivé un peu malade, cela m’a obligé de décaler mon programme qui devait accompagner les autres, dimanche dernier. Mais c’est peut-être une opportunité pour moi d’observer les autres talents, et je vais la saisir pour m’inspirer sur trois spectacles impressionnants en espérant conquérir les cœurs des jurys internationaux », laisse entendre au téléphone, le parolier du Karthala.
Il s’agit de la septième édition du Festival international de slam-poésie (FISPA), réunissant des poètes et slameurs aux compétences reconnues et issus de toute la francophonie en Amérique, Afrique ou Europe. Le natif de Mbeni est choisi pour l’originalité de ses textes, les thématiques qu’il aborde se sont souvent celles qui retracent les valeurs de l’identité culturelle et traditionnelle du pays.
C’est ce qui lui a valu de plus avec ses performances d’être choisi étant le candidat idéal à représenter le pays sur la scène internationale. Avec déjà plusieurs spectacles de slam à son actif, « Bangwe Slam » est celui qui occupe surtout une place dans les mémoires des Smartphones des passionnés de slam et la poésie. Le slameur met en lumière les valeurs de son pays, la vie quotidienne des comoriens à travers leurs identités traditionnelles ainsi qu’il explique l’utilité qu’occupent les places publiques traditionnelles comoriennes.
Nassuf. M. Abdou