En éveillant la conscience des jeunes comoriens, l’Ong AfrYan Comoros, en appui avec l’Amref, a organisé, samedi dernier, un dialogue intergénérationnel, à Itsandra Mdjini. Le but est d’inciter et d’orienter les jeunes vers « l’autonomisation et la responsabilisation ». Une sorte de motivation aux jeunes, de « construire leur propre avenir » et être « leaders en soi ».
Une séance de discussion et de formation au profit des jeunes comoriens sur « l’autonomisation et à la responsabilisation ». Une manière de les orienter à « être autonomes » et « maîtres de leurs propres destins ». C’est plutôt, une prise de conscience sur l’exploitation de leur potentialité, de ce que l’on peut devenir, sans attendre l’appui de l’autre. Et pour devenir responsable et leader, selon les conférenciers, il faut un engagement et une détermination. L’autonomie et la responsabilité vont de pair dont l’un ne peut marcher sans l’autre. Rachad Mohamed, militant de la société civile et coach en art oratoire, a indiqué que son implication dans ces séances de discussions, incitera les jeunes d’être leaders de soi et construire une future prospère. « Nous avons partagé notre expérience pour pousser les autres jeunes comme nous à surpasser, à développer leur leadership et une certaine autonomie. C’est de cette manière qu’ils participeront à la construction d’un futur prospère », a-t-il dit.
Pour, Sultane Abdourahim Cheikh, ex-président de l’AfrYan Comoros, l’objectif est d’inciter les jeunes à créer leur propre emploi (auto-emploi). Donc, la présence des entrepreneurs, administrateurs, entre autres, permet de partager leur expérience et montrer aux jeunes, un modèle à suivre. « Certains jeunes comoriens attendent l’implication du gouvernement pour créer leur avenir. C’est une responsabilité partagée. AfrYan forme des jeunes à prendre leur part de responsabilité. Etre autonome est un processus à suivre et un engagement. Notre objectif est d’inciter les jeunes à créer leur propre emploi. Il faut construire ta propre personnalité », a-t-il avancé. Et dans ce sens, Oussama Mhoma, bénéficiaire, se dit « être prêt à s’engager pour combattre sa vie ».
Abdoulandhum Ahamada