ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Ecole de formation professionnelle de Djomani Mboudé : Plus de demandes d’inscription, moins de salles de classe

Le centre de formations professionnelles de Djomani Mboudé a une capacité d’accueil très réduite malgré la forte demande d’inscription des jeunes dans cet établissement professionnel. Abdou Ben zoubeir, directeur général de cette école professionnelle estime qu’il est temps de penser à élargir les capacités d’accueil pour pouvoir répondre aux besoins.

Clé de réussite pour les jeunes, la formation professionnelle est importante pour la professionnalisation de la main-d’œuvre d’un pays. Ces écoles sont souvent considérées comme une seconde chance pour ceux qui ont été rejetés par le système. Construit par le Qatar, le centre de formation de Djomani Mboudé devient rapidement attractif pour des nombreux élèves apprenants. « Il y a une urgence à lancer des réflexions sur comment augmenter la capacité d’accueil de l’établissement pour suivre la tendance à la hausse des inscriptions alors que notre capacité d’accueil a déjà atteint ses limites. Je pense qu’il est temps d’élargir nos espaces d’accueil pour donner plus de chances à tous les jeunes passionnés dans les domaines de formations techniques », insiste Abdou Ben Zoubeir, directeur général du centre de formation de Djomaoni.

« Nous avons une promotion de 140 élèves apprentis engagés dans différents domaines. On les voit se serrer entre eux, surtout dans heures des pratiques en salle des machines », a-t-il ajouté.

Mohamed Moussa Said fraîchement diplômé en maçonnerie, se dit satisfait de son choix et se dit prêt à accompagner d’autres jeunes comme lui.  Ce jeune de 20 ans est devenu chef de projet de construction de trois bâtiments après un an de formation sur la maçonnerie.

« Les besoins de formation, d’accompagnement et de certification sont réels pour les jeunes comme moi, notamment dans les métiers de l’artisanat et de la maçonnerie. Aujourd’hui, je suis fier de moi-même, je compte un jour créer ma propre société avec des jeunes apprentis », conclut-il. 

Nassuf.M.Abdou

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