ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Education : La grève des enseignants se poursuit dans l’indifférence des autorités

Depuis le 17 novembre dernier, l’enseignement public est en crise. Alors que la Fédération des syndicats de l’éducation aux Comores (FSEC), a rencontré le gouvernement mardi dernier pour espérer trouver une issue favorable, tout ne s’est pas passé comme on l’aurait souhaité. Devant la presse hier, la Fsec maintient la grève et annonce que des nouvelles mesures s’en suivront dans les prochains jours.

« La grève continue non seulement, mais elle passe à la vitesse supérieure », a d’emblée déclaré  Moussa Mfoungouliyé, secrétaire général de la Fédération des syndicats de l’éducation aux Comores (FSEC).

Le syndicaliste a par ailleurs, exprimé son mécontentement suite à la rencontre qu’a eu lieu entre le gouvernement et le syndicat des enseignants pour discuter des voies et moyens d’une sortie de crise. 

Rappelons que cette grève a débuté le 17 novembre, cela fait presque 12 jours que les élèves des établissements publics n’ont pas eu le privilège de suivre leurs cours respectifs. 

Pour la Fédération des syndicats, l’éducation n’en fait pas partie des soucis du gouvernement car la réponse qu’ils ont reçue de la part de ce dernier est inadmissible et, est plutôt porteur du coup fatal face à leurs revendications. Car, d’après toujours le syndicat, il est d’ordre politique.

Un domaine qui n’a rien à voir avec l’éducation malgré les promesses du ministère des finances et du budget, ainsi que celui de l’éducation nationale.

« Nous déplorons l’attitude d’insouciance et de mépris de la part du gouvernement. Parce qu’à notre entendement, cela ne devrait pas être le cas. On ne peut pas laisser nos enfants dans nos foyers pour la simple raison qu’il y’a des élections qui s’approchent », a indiqué le secrétaire général de la Fsec.

Face au mutisme des autorités, la fédération des syndicats dit  ne reculera devant rien quant à leurs devoirs de réclamer leurs droits légal et légitime.

« La grève va prendre une autre tournure. Dans les jours qui viennent, nous organiserons un meeting regroupant tous les enseignants des 3 îles indépendantes et après cela dans les jours qui suivront, nous allons aussi lancer un  appel à nos militants pour  descendre dans les rues pour réclamer nos droits légal et légitime », a annoncé Moussa Mfoungouliyé.

Il s’agit d’une situation alarmante qui inquiète fortement l’enseignement, car l’éducation est le secteur principal de base qui promet un meilleur avenir pour les jeunes et ne devrait en aucun cas être en crise.

Inmadoudine Bacar (stagiaire)

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