La commission de l’océan indien (COI) sous la demande de la CENI organise, à Moroni du 4 au 8 décembre 2023, une formation dédiée aux journalistes comoriens. Cette formation entre dans le cadre de l’organisation des prochaines élections présidentielles et gubernatoriales de 2024. La formation est ainsi axée sur la couverture journalistique professionnelle du processus électoral aux Comores.

Une vingtaine de journalistes comoriens bénéficient d’une formation axée sur la couverture journalistique professionnelle du processus électoral aux Comores. Une initiative de la COI sur la demande de la commission électorale nationale indépendante (CENI) afin d’assurer un bon déroulement d’un processus électoral structuré et bien organisé.

En fait, c’est une manière d’apprendre aux journalistes les rôles de chaque organisation de la gestion électorale. Puisque la CENI considère que les journalistes doivent assurer le rôle d’informateurs et de sensibilisateurs dans la vigilance et être de sentinelle, surtout en cette période électorale.

À l’ouverture de la formation, certains membres et commissaires de la Ceni ont exprimé leur disponibilité et la nécessité de la formation. Dans son discours, la secrétaire générale de la CENI, Tahadhibati Kambi a souligné le rôle des médias dans une période électorale.

« Nous traversons une période de processus électoral. La Ceni a mis en œuvre toutes les dispositions nécessaires pour une élection libre, apaisée et transparente. Alors, les professionnels des médias ont la lourde responsabilité d’assurer la transmission des vraies informations, claires et concrètes au public. Et cette formation permet aux journalistes de comprendre les compétences de chaque organisateur du processus électoral », a souligné la secrétaire générale de la Ceni.

Et Jean Luc-Mootoosamy, formateur mauricien a annoncé le planning général de la formation en insistant sur la coalition entre les médias et les organisateurs de la gestion des élections (OGE). Selon lui, les médias considèrent que les OGE sont des sources et les OGE considèrent, à leur tour, que les médias sont des producteurs.

« Cette formation est enrichissante en ce sens que les journalistes vont apprendre durant ces 5 jours, le mécanisme d’organisation du vote. En principe, les médias estiment que les OGE sont des sources ou références pour la diffusion des informations. Et les OGE considèrent que les médias sont des producteurs d’informations qui se réfèrent aux sources », a-t-il expliqué. 

Abdoulandhum Ahamada