Samedi dernier la cour suprême a publié la liste définitive des candidats pour le scrutin de 2024. Sur 11 candidatures à la course à la magistrature suprême, six candidatures ont été seulement retenues. Quatre candidatures ont rejetées par la haute Cour. Pour les élections des gouverneurs, elle invalide six candidatures dont, celles de Said Ali Said Chayhane pour Ngazidja et de Mohamed Soilihy pour Ndzuani.
Les élections présidentielles et des gouverneurs de 2024 commencent par une ambiance morose. Elle est marquée par le rejet sans surprise des candidats de la diaspora à la course de la magistrature suprême. Le motif serait la période de résidence de 12 mois successifs dans le pays conformément aux dispositions prévues par le code électoral.
À un mois de l’ouverture de la campagne, tous les prétendants à la présidentielle sont désormais sur la ligne de départ. Pour l’élection présidentielle 4 sont en effet été écartés de la course.
Il s’agit de Natuk Mohamed Mouzaoir, Elanrif Lavane, Achmet Said Mohamed pour la diaspora, et Ahamada Marzouk. Contrairement à Miftahou Ali Mbaba, celui-ci s’est retiré volontairement dans la course.
Après examens, la cour suprême a retenu la candidature de Mouigni Baraka Said Soilihi, Abdou Soeufou, Azali Assoumani, Salim Issa Abdillah, Bourhane Hamidou et Daoudou Abdallah Mohamed.
Tous avaient occupés des fonctions politiques dans le pays hormis Salim Issa Abdillah. Ils entendent briguer la magistrature suprême le 14 janvier 2024. Face à Azali, plusieurs ténors dont son principal adversaire de 2016 et 2019, Mouigni Baraka Said Soilihi.
Pour le gouverneur de Ngazidja, Said Ali Said Chayhane, se voit définitivement écarté à la course. Aussi, il faudrait ajouter le rejet de la candidature du parti Juwa dans la course de Dar-Nadja pendant que Yasser Ali Assoumani est rétabli dans la liste définitive.
Kamal Said Abdou