ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Elections pluralistes : 30 ans après, quels enjeux et perspectives aux Comores

A travers une conférence de presse tenue hier au CCAC-Mavuna, la société civile, plate-forme comorienne de veille citoyenne annonce un forum social d’évaluation du processus électoral des Comores de 1990 à 2020, du 29 au 30 septembre prochain à l’hôtel le Retaj, à Moroni. C’est pour évaluer et identifier les forces et faiblesses des élections aux Comores.

« 30ans d’élections pluralistes : enjeux et perspectives », tel est le thème du forum d’évaluation du processus électoral des Comores de 1990 à 2020. Après  trois  décennies d’élections pluralistes marquées par, au moins, deux alternances démocratiques et pacifiques, la plateforme comorienne de veille citoyenne (PCVC) organise un moment de pause pour observer une halte en vue de jeter un regard rétrospectif sur le chemin parcouru et ébaucher les perspectives en vue des défis futurs. 

« Durant plusieurs études surtout dans le fonctionnement de notre pays, on a vu qu’il serait mieux d’essayer de faire un travail qui sera contributif  pour la société civile sur l’évolution de la liberté des citoyens  dans notre pays.  Car notre pays est parmi les pays africains qui connaissent une longue expérience électorale avec des consultations référendaires. C’est pour cette raison qu’on a  saisi cette occasion car ça fait déjà 30 ans que l’on fait des élections dans ce pays alors qu’il y a  des grands pays en Afrique et en Asie qu’on a fait beaucoup d’élections qu’eux», souligne le coordinateur de la Pcvc, Salim Soulaimana. 

« On  doit avoir les points  forts et points faibles des années passées pour savoir comment réparer  ces problèmes», avance-il. Ce séminaire d’évaluation des différents jalons du processus électoral vise à identifier les forces et les faiblesses, l’insuffisance, ainsi que les difficultés d’application qui grèvent le processus électoral  en Union des Comores en vue de proposer des solutions capables d’en accroître l’efficacité, la bonne gouvernance électorale et la confiance de l’électorat vis-à-vis de ses institutions, ses élus, ses pratiques et ses mécanismes électoraux. 

Touma Maoulida

 

 

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