ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Énergie : Les chauffeurs de taxi en colère

Même si Comores Hydrocarbures tente de rassurer qu’il n’y a aucune pénurie de gasoil dans pays. Une assurance qui peine à convaincre grand monde tant les queues des voitures devant les stations-services ne cessent de s’allonger en longueur de journée.

Le dernier communiqué de la société Comores Hydrocarbures n’est pas du tout convainquant à l’égard des automobilistes qui peinent à acheter ne serait-ce qu’un litre de gasoil. Des voitures Diesel et des camions comptent 3 à 4 jours dans les stations-services pour être ravitaillés. Le manque de gasoil ces derniers  jours en est la cause. Les responsables de Comores Hydrocarbures continuent à tenter d’apaiser la situation et d’éviter un climat de psychose, en faisant croire aux usagers qu’il n’y a pas de pénurie des Hydrocarbures aux Comores.

Des déclarations qui attisent la colère des automobilistes notamment les chauffeurs de taxi qui sont aux arrêts depuis plus d’une semaine. «  Si c’est vrai il n’y a pas de pénurie de ce produit pourquoi il y a des queues des voitures partout dans les stations. C’est incroyable. Je pense que les responsables de cette société sont en train de fabriquer une histoire pour apaiser la situation », explique Ahmed Mze, un chauffeur de taxi. Celui-ci ne croit pas la version de la société Comores Hydrocarbures.

« C’est leur rôle de défendre la société en inventant l’histoire d’approvisionnement de station une fois par jour. Moi je dirais même que la nature de cette mesure n’est pas pour faciliter les chauffeurs de camions à rompre le jeûne avec leurs familles mais parce la quantité que dispose la société est insuffisante », dit-il. « Les responsables de cette société doivent nous dire la vérité. Leur version n’est pas logique étant donné qu’en ce mois de Ramadan la consommation augmente », ajoute-t-il. Ce qui laisse entendre que la société, dit-il, est en crise. Selon lui, c’est le résultat de la mauvaise gestion au sein des sociétés d’État.

Kamal Said Abdou         

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