Suite à la rencontre entre l’intersyndical et le ministre de la fonction publique effectuée le mardi dernier, aucun compromis n’a été manifesté. L’intersyndical se prépare à accomplir son plan d’action. Des marches pacifiques vont s’organiser dans l’ensemble du territoire avant de lancer un préavis de grève.
Alors que les politiques se mobilisent avec leurs sympathisants dans des campagnes électorales, les enseignants se mobilisent à des marches pacifiques dans l’ensemble du territoire comorien. Les différentes rencontres entre l’intersyndical et les autorités compétentes n’ont abouti à rien. Aucune satisfaction à leur sort. Leurs revendications ne sont pas réglées. Leurs doléances n’ont été pas honorées. L’intersyndical et les enseignants se montrent catégoriques à manifester leur désarroi. La dernière rencontre a extrêmement choqué l’intersyndical. Puisque, le ministre de la fonction publique a affirmé qu’il n’est pas informé que « le contrôle physique n’était pas réalisé dans les deux autres îles », selon l’intersyndical. Une réaction désapprouvée par les responsables de l’intersyndical.
Le ministre aurait tenté rencontrer le Secrétaire Général du Gouvernement pour trouver une solution, en vain. Aucune démarche n’est suivie, confirme Moussa Mfoungouliyé, secrétaire général de l’intersyndical. Place à l’indignation ! Selon le secrétaire général de l’intersyndical, « nous allons planifier notre programme de manifestations dans les meilleurs délais partout aux Comores. »
Face à une période de campagne électorale, Moussa Mfoungouliyé explique à la population comorienne que leur revendication n’a rien avoir avec ces campagnes car, « le gouvernement avait largement le temps de régler nos revendications. C’est mieux pour nous de montrer notre mécontentement. Nous espérons lancer notre programme en vigueur. Nous organiserons des marches pacifiques dans les trois iles », assure-t-il.
Le secrétaire général de l’intersyndical a tenu à dénoncer quelques « intox » dans cette période de campagne. « Le ministre des finances et du budget a insisté sur le paiement des salaires et qu’il n’y a aucun arriéré de salaire. C’est faux et archifaux, le mois de janvier n’est pas encore versé, pourtant, nous sommes en fin février. Qu’ils arrêtent à manipuler les comoriens pendant que des graves problèmes sur l’éducation existent », se plaint M. Mfoungouliyé.
H.H