En vue d’assurer la sécurité maritime en préservant ses ressources, le projet Reeffish a lancé hier au Retaj, un atelier de trois jours pour boucler les travaux techniques déjà établis. Il compte lancer les chantiers dès l’année 2022. Un projet financé par le Japon à hauteur de 4.400.000 dollars pour une période de 3 ans, selon Mohamed Nourdine Said, coordinateur national du projet.
Il s’agit d’un projet destiné à 5 pays de la région notamment Madagascar, Kenya, Comores, Maurice et Seychelles. Trois villages côtiers à Ngazidja sont bénéficiaires du projet. Il s’agit notamment de Mtsamdu dans la région de Washili, Malé à Badjini et de Bangoi dans la région de Hambu. Toutes les études techniques sont déjà finies, selon le coordinateur national. « Ces études techniques concernent la mise en place des dispositifs de concentration des poissons et les bons endroits pour poser les DCP dans l’ensemble des îles », souligne le coordinateur national. A entendre le coordinateur, le projet vise aussi à accompagner les pêcheurs dans la conservation des poissons par différentes méthodes notamment le fumage, le séchage ou préserver les poissons au froid.
« Parmi les actions prévues l’année prochaine, la construction des chambres froides dans les trois sites principaux notamment, Malé, Moya à Anjouan et Barakani à Mohéli. Il y aura aussi des formations sur la pêche autour de DCP, les techniques de pêche préservant l’environnement marin et l’équipement des pêcheurs », a-t-il annoncé. Quant à la pêche illicite qui réduit de manière conséquente les ressources halieutiques et la dégradation de l’environnement, le projet Reeffish a déjà initié la mise en place des accords de cogestion et le remplacement des engins nocifs par d’autres, selon le coordinateur national. « Nous avons déjà engagé des spécialistes de l’environnement pour faire l’étude globale. Ils nous ont remis le plan croquis et nous espérons pour l’année prochaine lancer les chantiers », conclut-il.
Kamal Said Abdou