ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Examens nationaux : Des irrégularités dans les convocations

21 284 candidats sont appelés à passer les examens nationaux session 2023 à Ngazidja. L’office régionale des examens et concours de Ngazidja (OREC) se dit prêt pour les examens nationaux de cette année et les dispositions nécessaires sont prises pour faciliter le déroulement des examens, qui débutent le 01 juillet prochain. Toutefois, des irrégularités sont constatées dans les convocations et chaque rectification nécessite 500 fc, selon un chef d’établissement qui se plaint de cette mesure. Manque de prénoms, des photos ne correspondant pas aux candidats autant d’irrégularités.

Pour cette session 2023, 8 380 candidats vont passer l’examen d’entrée en 6eme et CEPE, 6 167 candidats pour BEPC et 6 737 candidats pour le baccalauréat. C’est l’examen d’entrée en sixième qui donnera le coup d’envoi, le 01 juillet prochain.

Mzembaba Msaidie Soeuf, chef du service chargé de l’organisation des examens à Ngazidja est serein quant aux dispositions devant faciliter le bon déroulement des examens. « Cette année, aucune tolérance aux candidats et surveillants qui oseront outrepasser les règles. La surveillance sera sérieuse et les chefs des centres joueront leur rôle », a-t-il confié.

Selon lui, chaque établissement a, en sa possession, les convocations de ses élèves. Mais des irrégularités sont constatées. Un chef d’établissement sous couvert d’anonymat dénonce une arnaque auprès du service de l’OREC. Il appelle les chefs des établissements à ne pas payer pour les erreurs de l’OREC. « Je ne sais pas pourquoi je dois payer 500 kmf », se demande-t-il. En précisant que toute erreur commise dans les convocations, comme les cartes qui manquent des prénoms, des noms qui ne correspondent pas aux photos d’identité, le service des examens devrait assumer les charges mais hélas », s’indigne-t-il.

En effet, le chef du service des examens se dédouane : « l’erreur ne vient pas de l‘OREC. C’est aux chefs des établissements et aux candidats eux-mêmes. » Et Mzembaba Msaidie Soeuf d’expliquer, « nous avions lancé une procédure d’inscription en ligne dont tout a été rempli par, soit un responsable de l’établissement, soit le candidat lui-même. Nous avons imprimé des coordonnées qui nous ont été prévenues par message électronique. Nous avons encore une fois obligé les responsables des établissements à venir ici vérifier. Alors, je ne vois pas comment l’erreur vient de nous. » 

Ali Abdallah Kassim       

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